La consommation s'inscrit à la fois dans une logique économique et dans une logique sociale. Afin de comprendre cette notion de consommation il importe d'étudier le comportement du consommateur. Par ailleurs, la consommation est soumise à des variations. Elle s'inscrit plus précisément dans un processus d'évolution que l'on peut caractériser à un triple niveau : au niveau du temps, au niveau du volume et au niveau de sa structure.
La consommation finale des ménages : c'est une opération économique qui porte sur l'acquisition de biens et services destinés à la satisfaction directe des besoins des ménages. Comme les biens et services sont très nombreux, une classification des consommations s'impose.
Il y a deux types de classification : une classification selon la nature des besoins à satisfaire et une classification sur la nature des produits utilisés.
Il convient de souligner que les ménages utilisent également des services non marchands produits par les administrations dans le domaine de la santé, de l'enseignement, de l'action sociale ou des loisirs. Ces services non marchands ne sont pas comptabilisés dans la consommation finale, pourtant ces services contribuent à l'élévation du niveau de vie de la population au même titre que les produits marchands. Par conséquent, il est nécessaire de les prendre en compte pour établir des comparaisons internationales. Dans ce cas de figure, on ne parle pas de consommation des ménages mais de consommation élargie de la population. C'est la consommation finale des ménages et les services non marchands des ménages.
[...] Si l'on retient la classification par fonction, on peut remarquer que l'évolution des coefficients budgétaires depuis 1959 en France fait apparaître deux groupes de consommation : un groupe de consommation en déclin relatif qui comprend l'alimentation, l'équipement et l'habillement c'est par exemple en pourcentage pour l'alimentation, le coefficient budgétaire était de 36% et dans les années En ce qui concerne l'habillement on est passé de 10,1% à 5,1%. Pour les équipements de logement, de 11,2% à en 2000. Il y a un groupe dans lequel les consommations augmentent par rapport à l'ensemble des dépenses à un rythme rapide. Par exemple la santé qui était de et de 16,4% en 2000. Le logement 9,53% et 19% en 2000. Le transport de à 15,7% en 2000. [...]
[...] Au bien X va correspondre un prix et au bien Y va correspondre un prix p(Y). Le consommateur rationnel va essayer d'établir un plan de consommation en étant pleinement satisfait en consommant X et Y. Pour cela il faut que l'utilité marginale X soit égale à l'utilité marginale Y. Au final le consommateur sera pleinement satisfait si l'utilité marginale du bien X pondéré par le prix de ce bien est égale à l'utilité marginale du bien Y pondéré par le prix de ce bien. [...]
[...] : soit une personne rationnelle qui veut répartir son temps de loisir entre le cinéma et la piscine, il va donc essayer d'élaborer les différentes combinaisons qui lui procurent le même niveau de satisfaction. On va considérer un niveau de satisfaction 1 et un niveau de satisfaction 2 étant supérieur au premier. Plus le niveau de satisfaction est grand, plus la courbe d'indifférence s'élève vers le haut. Moins le niveau de satisfaction est élevé plus la courbe d'indifférence se dirige vers le bas. Les courbes d'indifférence ne se coupent jamais. Jusqu'à présent nous avons mis en évidence la notion de niveau de satisfaction incarnée par la courbe d'indifférence. [...]
[...] Les combinaisons de biens situés sur la droite correspondent aux combinaisons de biens X et Y lorsque le budget est pleinement utilisé par le consommateur. Les combinaisons de biens situés au-delà la droite représentant la contrainte budgétaire sont des combinaisons de bien que le consommateur ne peut pas se procurer. Enfin les combinaisons de biens situés en deçà de la droite de contrainte représentent les combinaisons de biens pour lesquels le budget n'est pas entièrement utilisé. On peut dire que le consommateur est en situation d'équilibre optimal c'est-à-dire une situation ou il éprouve le maximum de satisfaction si la courbe d'indifférence est tangente à la contrainte budgétaire. [...]
[...] A cet effet il doit augmenter la consommation du bien X. Deuxième utilité augmenter l'utilité marginale du bien Y jusqu'au rétablissement l'équilibre avec l'utilité marginale du bien X. Dernière utilité, diminuer l'utilité marginale du bien X et augmenter l'utilité marginale du bien Y. Analyse en terme d'utilité ordinale L'auteur de référence est un auteur italien du nom de Pareto. En terme de caractéristique on ne va pas mesurer l'utilité mais on va classer les combinaisons de biens selon l'ordre d'utilité d'où l'expression utilité ordinale. [...]
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