Lorsque l'on s'intéresse aux types de documents d'épargne proposés par les banques, on ne peut que remarquer qu'à tel âge/tranche d'âge correspond tel produit d'épargne ; livret A ou livret jeune de la naissance jusqu'à 25 ans, puis comptes épargne logement et enfin produits d'assurance vie ou plans retraite complémentaire dès l'âge adulte et l'entrée dans la vie active. On a donc déjà l'intuition qu'il existe une relation entre l'âge et l'épargne en analysant très rapidement quelques produits financiers d'épargne. A cela s'ajoute l'idée générale suivante, issue de la théorie du cycle de vie de Modigliani ; on épargne durant sa vie active pour rembourser les emprunts de la jeunesse mais aussi en vue de se constituer un petit pécule pour la retraite où l'on désépargne.
On entendra par âge la position d'un individu dans le cycle de vie et par épargne le solde du compte d'utilisation du revenu ou la partie du revenu disponible non consommé par les ménages.
On peut alors se demander en quoi la théorie du cycle de vie permet de rendre compte de la relation épargne/âge, c'est-à-dire si cette théorie permet de rendre compte pertinemment et efficacement de cette relation . Quelles sont ses limites ? Nous conduisent-elles à nuancer/enrichir la relation âge/épargne que nous donne Modigliani ? Est-ce que l'âge est une variable suffisante pour rendre compte des comportements d'épargne ? C'est dans cette optique que nous nous intéresserons dans un premier temps à la relation âge épargne d'un point de vue théorique avec la théorie du cycle de vie avant de la confronter, ensuite, aux données empiriques et de voir en quoi on peut enrichir la relation âge/épargne décrite par la théorie du cycle de vie en déterminant ses limites.
[...] On entendra par âge la position d'un individu dans le cycle de vie et par épargne le solde du compte d'utilisation du revenu ou la partie du revenu disponible non consommé par les ménages. On peut alors se demander en quoi la théorie du cycle de vie permet de rendre compte de la relation épargne/âge, c'est-à-dire si cette théorie permet de rendre compte pertinemment et efficacement de cette relation ? Quelles sont ses limites ? Nous conduisent-elles à nuancer/enrichir la relation âge/épargne que nous donne Modigliani ? [...]
[...] - Problèmes économiques n°2884 (12/10/2005). Choc démographique, les mutations à venir de Véronique Riches-Flores pp 45-48. - Principes de l'économie, N. Grégory MANKIW. - Principes d'économie, J.STIGLITZ. - Dictionnaire d'analyse économique- microéconomie, macroéconomie, théorie des jeux, etc. Bernard GUERRIEN, ed. La découverte, collection Repères. [...]
[...] Certes, on a bien une relation âge/épargne/système de retraite (donc déjà l'intervention de plus de variables que ne l'affirme la théorie de Modigliani), mais il faudrait aussi expliquer ce taux d'épargne des ménages américains par le développement des marchés financiers qui donnent l'impression que l'accès au crédit est beaucoup plus aisé, mais aussi par la croissance rapide de la richesse due à la croissance des marchés boursiers. Par ailleurs, ce n'est pas très concluant en Europe pendant les trente glorieuses. On observe, en effet, pendant cette période un fort taux d'épargne alors qu'il existe en France notamment un Etat providence. On peut parler d'effet de cliquet. [...]
[...] Les agents sont considérés comme rationnels et cherchent par conséquent à maximiser leurs comportements en matière d'affectation inter temporelle des ressources. Modigliani ajoute ensuite quatre hypothèses les agents connaissent leur durée de vie qui est finie. les agents peuvent prêter ou emprunter à taux unique. les agents ont une exigence de solvabilité. ils connaissent leurs revenus futurs. Les hypothèses étant posées, on peut voir que pour l'économiste, l'épargne joue un rôle de lissage de la consommation dans le temps et de ce fait, les comportements d'épargne sont étroitement liés à l'âge du consommateur. [...]
[...] La théorie du cycle de vie ne rend pas non plus bien compte de l'évolution du type d'épargne, de la structure de l'épargne par âge. Au début de la période d'activité, on a en effet une épargne de logement et une épargne de désendettement. Puis vient une épargne de retraite, d'assurance vie c'est-à-dire le développement d'une épargne financière. Vient enfin une épargne de legs. Conclusion On peut donc dire que globalement, dans ses grandes lignes, la théorie du cycle de vie est corroborée par les données empiriques. [...]
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