Comment un individu décide t-il de répartir son revenu entre les différents biens et services disponibles ?
Il y a deux approches :
- Les fondateurs du courant néo-classique (WALRAS, Menger, Fevons) : Ils considèrent que l'individu est capable de mesurer précisément l'utilité qu'il retire de la consommation d'un bien : l'utilité cardinale.
Cette approche donne naissance à la théorie de l'utilité marginale. Elle va être abandonnée au début du 20ème siècle.
- Approche ordinale (Pareto, Hicks) : Ils considèrent que l'individu est seulement capable d'indiquer un ordre de préférence. Cette approche donne lieu à la théorie des courbes d'indifférences. Elle donne plus d'importance aux contraintes qui sont observables, notamment à la contrainte budgétaire.
[...] Exemple : Si on prend un individu que ses parents ont inscrit très jeune à un cours de piano, éprouvera plus de satisfaction à jouer du piano qu'un individu qui n'aurait jamais appris. Sans pour autant supposer que l'un aimerait plus le piano que l'autre. Cela constitue un approfondissement de la théorie néo-classique du consommateur. IV. Les déterminants psychosociologiques : Dans la théorie néo-classique traditionnelle, les désirs ne sont pas pris en compte. Ce sont essentiellement les travaux des sociologues et psychologues qui vont s'intéresser à comment se forme ces désirs et comment ils évoluent. [...]
[...] Exemple : Un commerçant dispose d'un capital économique d'un cadre supérieur, mais d'un capital culturel souvent plus faible. Il consomme de manière très différente. Duesenberry explique que lorsqu'une personne accède à un groupe social supérieur, cette personne obéit à un effet d'imitation ou que le groupe social exerce un effet de démonstration sur l'individu (mimétisme social). Conclusion A travers ces nouvelles approches de la théorie du consommateur, on voit que la consommation repose sur des déterminants psychosociologiques complexes, mais essentiels, complètement occulté par la théorie néo- classique traditionnelle. [...]
[...] L'optimum est obtenu au point de tangente entre la droite de budget et la courbe d'indifférence la plus éloignée possible de l'origine des axes. La théorie micro-économique démontre qu'à l'optimum le consommateur égalise les utilités marginales des deux axes biens. L'optimum du consommateur peut être affecté en deux circonstances : - Modification du revenu - Variation dans le prix des biens Effet d'une variation du revenu On peut vérifier que si le revenu baisse, le prix reste fixe, alors la droite de budget se déplace parallèlement vers le bas et on obtient un nouvel optimum. [...]
[...] En réalité, ce sont les producteurs, par l'intermédiaire de la pub, qui influencent le comportement du consommateur. Modèle véhiculé par les médias. Pour lui, l'idée de consommation s'assimile à l'idée de bonheur. En même temps, il dénonce ce modèle, c'est une forme de manipulation. Cette théorie s'appelle la filière inversée. La consommation élément de prestige social : Ici, l'analyse montre que de nombreux consommateurs se déterminent dans leurs achats en fonction de leur entourage et donc dans leur désir de paraitre. [...]
[...] Cette analyse a retenu l'attention des spécialistes du marketing parce qu'ils font l'effort de différencier leurs produits. Pour Becker, le comportement du consommateur est assimilé à celui d'une entreprise et donc, il apparait comme le producteur de sa propre satisfaction. Intégration du cout du temps (Becker) Becker va introduire la notion de temps. Pour lui, la théorie traditionnelle néglige un aspect essentiel dans la consommation de bien et service. Pour lui, le temps est une ressource rare, son utilisation a donc un cout d'opportunité. Lorsque le revenu augmente, le prix du temps (le cout) augmente. [...]
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