La première étape est de déterminer la base de sondage. On parle aussi de population mère, cela correspond à la segmentation (population déterminée en tant que cible du produit). L'échantillon est tiré à l'intérieur de la base de sondage. L'échantillon n'est constitué que d'une population émanant de cette base. Dans l'échantillon, il faut qu'il y ait une représentation parfaite de la population (homme/femme, classe d'âge, CSP...).
Ensuite, il y a la méthode d'échantillonnage. Il y a deux techniques :
- Méthode probabiliste : utilise les lois du hasard. Il y a un paramètre de la taille de l'échantillon et un paramètre de risque d'erreur. La taille de l'échantillon dépend du risque d'erreur et de l'homogénéité de la population. Plus on veut de la précision, plus on augmente la taille de la population. si on veut doubler la précision, il faut mettre l'échantillon au carré. Plus une population est homogène (comportements des consommateurs très proches), plus on peut réduire la taille de l'échantillon.
- Méthode non probabiliste ou méthode des quotas : dès le début, cette méthode prend en compte les variables explicatives. L'échantillon sera conçu en fonction des critères explicatifs : secteur d'activité... La méthode de quota est la plus utilisée car elle est fiable.
- Méthode des itinéraires : découpage géographique. On fait des analyses par quartiers (...)
[...] Un panel est un échantillon fixe auprès duquel l'observateur recueille des informations selon une fréquence régulière. Pour comparer les résultats, il faut avoir les mêmes échantillons (mêmes caractéristiques : taille Néanmoins les caractéristiques évoluent et il faut prendre en compte ces évolutions. Il y a régulièrement des gens qui sortent du panel (turn-over), il est souvent renouvelé. Mais il est toujours optimiser pour coller au plus près de la réalité. Les panels sont loués annuellement à des entreprises par les grandes sociétés d'étude. Le coût de location d'un panel est de 60.000 par an. [...]
[...] Elles sont généralement semi-directive [ou centrées] (pas de questionnaire guide d'entretien). L'entretien non-directif aborde un seul sujet. L'enquêteur reformule les propos de l'enquêté. Ces enquêtes posent le problème de la dispersion (on préfère les entretiens centrés). Parfois le couple, la famille sont interrogés. On parle toujours d'entretien individuel. La réunion de groupe Sur un problème donné, in récolte plusieurs point de vue. Il faut réaliser une analyse dynamique et collective basée sur l'association d'idées. Le travail de gestion et d'animation est très compliqué, l'enquêteur est donc un professionnel (sociologue, psychologue). [...]
[...] Ce n'est pas le cas des enquêtes de prospection. Les avantages : - couverture géographique (moins de problèmes à faire une enquête nationale : pas de frais, pas de délai supplémentaire) - les gens disposent d'un temps plus long pour répondre au questionnaire (30-40 questions), ils peuvent donc réfléchir et aller chercher des informations (internet, garantie ) - le coût est un avantage (envoyer 1000 courriers coûte moins cher qu'envoyer 1000 enquêteurs sur le terrain), mais le coût est relativement élevé par rapport au faible taux de retour - souvent le questionnaire est inexploitable car il est renvoyé incomplet. [...]
[...] Les ruptures de stock, la distribution numérique (DN % de point de vente dans lequel une entreprise est présente. Si la DN n'est pas supérieure à ce n'est pas la peine de faire du média au niveau national) sont des informations non collectées lors des enquêtes consommateurs. Les panels distributeur sont indemnisés par l'apport d'informations. Il existe une forme d'étude intermédiaire : les études semi-qualitatives. Cette forme d'étude est souvent utilisée auprès des entreprises to B). Elle dure entre 30 et 60 min. II. Etudes qualitatives Elles permettent de comprendre le comportement du consommateur. [...]
[...] On fait des analyses par quartiers. Les enquêtes quantitatives commencent à partir de 200 personnes to ou plus to si on n'a pas de population homogène ou si on n'utilise pas de questions dichotomiques (oui/non). Pour les enquêtes nationales, il y a environ 1000 personnes. Pour des enquêtes importantes, l'échantillon atteint personnes. I. Etudes quantitatives Modes de collecte Les enquêtes indirectes Enquête par correspondance Il faut un fichier postal des gens à interroger. Il n'y a pas de contact entre l'enquêté et l'enquêteur ce qui peut poser quelques problèmes : le manque d'information peut être un frein au taux de retour. [...]
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