Les mesures étatiques et internationales

Résumé du document

Il s'agit d'une présentation de grande qualité en sciences politiques ayant pour objet d'étude les mesures étatiques et internationales afin d'endiguer le réchauffement climatique.

Ce document clair, exhaustif (32 pages) et très structuré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en science politique, relations internationales, géopolitique, Droit, IEP, IPAG, AES, GEA, LEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e) comme par exemple pour préparer certains concours.

Extraits

[...] III) Les mesures étatiques et internationales afin d'endiguer le réchauffement climatique. - agir ou subir La prise de conscience : le sommet de Rio De Janeiro (juin 1992) et le protocole de Kyoto (décembre 1997). - Rio de Janeiro, c'est 170 pays (dont de nombreux pays du Sud) ONG internationales, et l'adoption historique d'un texte fondateur de 27 principes (Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement) qui précisent la notion de développement durable. - c'est aussi l'adoption d'un programme d'action pour le 21ème siècle (Action 21 ou Agenda 21) qui énumère recommandations pour la mise en œuvre des principes de la déclaration L'adoption de la Convention sur le Climat qui stipule la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. [...]

[...] » 27 • La Chine Source : OCDE Source : ONU, in mongabay.com 29 Source : ONU, in mongabay.com 30 Situation en • Les Tuvalu : un micro Etat de habitants sous les projecteurs plus de 1000 personnes ont déjà quitté l'archipel. Le réchauffement climatique est-il coupable ? [...]

[...] » 19 Les positions « particulières » de quelques Etats • Les Etats-Unis : l'exception américaine • Les Pays-Bas : anticiper et ne pas subir • La Russie : Kyoto et les « crédits carbones. » • La Chine : « il est faux de dire que nous émettons beaucoup de CO2 » • Les Tuvalu : « les pays industrialisés doivent payer » 20 • Les Etats-Unis Source : OCDE • Les Pays-Bas 60% de la population des Pays-Bas vit en dessous du niveau de la mer. [...]

[...] Un contre exemple : un modèle prévoit la chute des températures de 3 à 5°c en Europe de l'Ouest - Les engagements souscrits par les pays développés sont ambitieux Pour les atteindre, on utilise des mécanismes de « flexibilité ». Le mécanisme des permis négociables ou le Cap and Trade. - Il s'agit d'un système de marché de permis d'émission qui repose sur un mécanisme conjuguant plafond d'émission (cap) et échange des quotas disponibles (trade) entre les pays industrialisés Le mécanisme de développement propre - Les mécanismes de développement propre (MDP) permettent aux pays industrialisés de bénéficier de crédits-carbone résultant d'investissements en technologies propres dans des projets de réduction d'émissions de GES dans un PED. [...]

[...] Plusieurs « groupes » s'étaient formés lors de l'ouverture du Protocole de Kyoto : Le Carbon Club, dont les “Juscanz” (Japon, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), membres de l'OPEP (opposés à l'instauration de quotas), la Russie et la Norvège ; L'Union européenne, la plus active en matière de défense environnementale ; Certains pays côtiers : Pays-Bas, Bangladesh, petites îles et archipels du Pacifique ; Le “G77” qui regroupe la majorité des pays en voie de développement La 11ème Conférence des Nations Unis sur le changement Climatique - Montréal (Décembre 2005) - • La ratification russe permet l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto en février Objectif Kyoto entre 2008 et 2012 : (par rapport aux émissions 1990) Point des émissions en 2004 Allemagne : - 21% Allemagne : - 17% Canada : - Canada : + Espagne : + 15% Espagne : + 49% États-Unis d'Amérique : Non ratifié États-Unis d'Amérique : + 16% France : France : - Grèce : + 25% Grèce : + 27% Irlande : + 13% Irlande : + 23% Japon : - Japon : + Royaume Uni : - 12,5% Royaume Uni : - 14% Portugal : Portugal : + Les moyens adoptés afin d'atteindre les objectifs de Kyoto. - Les moyens et les mesures adoptés ne permettrons pas de stopper le réchauffement climatique. - La finalité est d'éviter un « emballement de la machine climatique » qui conduirait aux scénarii catastrophes affichés par les modèles climatiques. [...]