Il s'agit d'un cours de sciences économiques ayant pour objet d'étude les monopoles naturels de l'intervention publique et de l'allocation des ressources : des défaillances du marché à celles de l'État.
En l'occurrence c'est un cours de 3e année en Licence de sciences économiques.
Ce document clair et structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, Économie, Gestion, Économétrie, Finance, Banque, science politique, Droit, Institut d'études politiques, AES, GEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
I). Définition et réglementation du monopole naturel
A. Définition
B. L'équilibre de monopole est sous optimal
C. La « réglementation » du monopole
II). La critique théorique de la réglementation et l'ouverture à la concurrence
A. La critique théorique
B. L'ouverture à la concurrence
Conclusion.
[...] La situation de monopole est donc défavorable au consommateur. La « réglementation » du monopole Il faut concilier l'efficacité productive maximale du monopole et le bien-être des consommateurs. Ce qui suppose d'accorder à l'entreprise un monopole de droit mais de lui imposer des contraintes en matière de prix • La réglementation en théorie : tarification au coût marginal et tarification au coût moyen La tarification au coût marginal est un optimum de 1er rang. Le problème est que ce type de tarification se traduit par un prix égal au coût marginal mais inférieur au coût moyen. [...]
[...] Dollo, A-M Drai, Dictionnaire des sciences économiques, Ed. Armand Colin L'ouverture à la concurrence • L'ouverture à la concurrence vise à rendre les activités de réseau plus performantes en termes de prix et de qualité. • Son principe directeur est de limiter le monopole légal qui protège l'opérateur au seul maillon de ses activités en monopole naturel. Cela revient à conserver les infrastructures en situation de monopole, mais à en autoriser l'accès à plusieurs entreprises afin de promouvoir la concurrence sur les services Dans les faits, l'ouverture à la concurrence s'est faite selon des modalités différentes : • • Le démantèlement des activités du monopole en plusieurs entités indépendantes est la voie la plus fréquemment empruntée dans les pays anglo-saxons. [...]
[...] ➜ Aujourd'hui, les production nécessitant des coûts de recherche élevés (production de logiciels par exemple) conduisent à des rendements croissants. Remarque : Des rendements décroissants peuvent également conduire à des économies d'échelle si la taille du marché est inférieure à la production correspondant au minimum du coût moyen. ➜ Les monopoles naturels se distinguent des monopoles prédateurs et des monopoles d'innovation. Le monopole naturel garantit en théorie l'efficacité productive maximale. Mais il se comportera comme tout monopole et fixera un prix supérieur au coût marginal. [...]
[...] Mais l'histoire économique et sociale montre également l'implication importante des pouvoirs publics dans les économies pour encadrer et accélérer la croissance. Prise en charges d'infrastructures (transport, communication et télécommunications, etc.), protection de certains secteurs d'activités, secteur public d'entreprises dont certaines en situation de monopole, la liste est longue des activités économiques échappant à la pure logique du marché. • Si le contexte historique (guerres, crise) est essentiel pour comprendre l'intervention économique de l'État, l'argumentation théorique ne l'est pas moins. C'est le cadre d'analyse néoclassique qui, ici, justifie les productions sous contrôle public. [...]
[...] On le voit, l'intervention publique prend d'autres formes, mais reste indispensable. Il est donc simpliste et vain de vouloir opposer les « interventionnistes » et les « libéraux ». Il semble bien que l'intérêt général reste un concept indispensable pour comprendre la logique de l'évolution actuelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture