Rapport rendu à gestionnaire de patrimoine sur la Finance islamique qui sert depuis de base pour un cours de Finance Islamique (introduction). 13 pages avec des schémas inédits pour expliquer chaque type de montage. Idéal pour un exposé.
[...] Tout dépend donc de la survenance d'un événement. Ces assurances spéculent sur l'aléatoire. Elles misent sur le non avènement du risque, scénario idéal pour elles car elle ne procède pas à des remboursements et peuvent ainsi maximiser leur bénéfice. Les sociétés d'assurances islamiques n'utilisent pas les fonds récoltés comme les sociétés d'assurances conventionnelles. En respectant les principes de la charia, elles investissent par exemple dans des techniques de financement (murabaha, ijara, etc.) et excluent de leurs champs d'investissement les secteurs illicites comme la pornographie, alcool, etc. [...]
[...] Deux contrats sont alors établis : - un contrat de location classique qui prévoit le montant du loyer (prix correspondant aux couts supportés par la banque et incluant sa marge) - une promesse d'achat, à une date et à un prix déterminés Par comparaison avec le contrat de crédit-bail que l'on retrouve en finance conventionnelle, nous pouvons faire ressortir deux différences : - Généralement dans un contrat de crédit bail classique, on trouve souvent des clauses visant à faire supporter les risques inhérents à l'actif immobilier au locataire. Dans un contrat ijara, la banque islamique va assumer tous les risques du locataire. C'est pourquoi de manière systématique, on constate que la banque va se couvrir en souscrivant une assurance. - Par ailleurs, dans le cas où le client n'honore pas ses engagements dans les délais prévus, la banque islamique, contrairement à la banque conventionnelle, ne peut lui facturer des intérêts de retards. c. [...]
[...] La mucharaka Mucharaka vient du mot arabe charika qui signifie association ou société. Il s'agit d'un contrat consistant en la participation de deux ou plusieurs parties dans le financement d'un projet d'investissement. Cette opération est semblable au contrat mudaraba mais la différence réside dans le fait que la banque apporte une partie du capital et non pas la totalité, le reste du capital étant apporté par un ou plusieurs autres partenaires. De ce fait, les profits et pertes sont répartis au prorata de l'apport de chacun, le droit de propriété est proportionnel à la contribution de chacun et tous ces intervenants ont un droit de regard sur la gestion du projet. [...]
[...] Les opérations de financement de type commercial a. La murabaha Murabaha signifie « prise de profit » ou « gain ». Il s'agit d'un contrat d'achat et de revente avec une marge bénéficiaire établie à l'avance. C'est l'opération la plus utilisée parmi les instruments financiers islamiques du total des financements) et constitue l'alternative du prêt avec intérêt. De manière concrète, la banque islamique achète un actif pour le compte d'un client et lui revend à un prix correspondant au prix de revient majoré d'une marge convenue entre les parties lors de la conclusion du contrat. [...]
[...] Un modèle éthique et moraliste reposant sur des principes fondamentaux La finance islamique est dite moraliste et éthique dans le sens où, comme nous venons de le voir, celle-ci met en avant les notions de partage et d'équité entre les différents acteurs. L'argent, considéré comme moyen d'échange ne doit pas circuler s'il n'est pas directement lié à une transaction réelle. Ceci permet d'éviter une déconnexion entre la sphère économique réelle et la sphère financière. En finance islamique, on ne prête pas de l'argent en contrepartie de l'argent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture