Les précurseurs du système aérien « low cost » ne sont autres que les Américains aux alentours de 1970.
La première expérience, et épiphénomène voit le jour en 1974 avec skytrain : cette compagnie aérienne effectuait des aller-retour : New York – Londres à des tarifs défiant toute concurrence. Le principe était le suivant : la réservation et l'achat du billet se faisaient le jour même du voyage en fonction des places disponibles, de surcroit les services supplémentaires habituellement gratuits tels que le repas étaient facturés.
[...] D'une part, se pose la question de la transparence des prix. Ainsi, à titre d'exemple, un grand nombre de ces compagnies font apparaitre des prix hors taxes et redevances : on trouve ainsi des billets à 1 centime d'euro ! Cette pratique se rapproche ici dangereusement d'une publicité potentiellement mensongère. Cependant, depuis l'adoption de la directive européenne stipulant que les tarifs annoncés par les compagnies doivent être toutes taxes comprises, certaines de ces compagnies se conforment progressivement à cette législation. [...]
[...] Une compagnie low cost peut donc programmer plus de vols grâce à ce gain de temps (jusqu'à 5 aller-retour par jour). Plusieurs éléments déterminent ce temps d'escale : pour commencer, le temps de roulage est déterminé par la distance entre la piste d'atterrissage et l'endroit ou lequel est stationné l'appareil. C'est ce temps de roulage qui pousse les compagnies low cost à choisir des aéroports plus petits (c'est pour cela que les compagnies low cost voyagent volontiers plus sur des aéroports comme Orly-Paris plutôt que Cdg- Paris). [...]
[...] Cette politique des aéroports secondaires a réussi à Ryanair. La compagnie dessert l'aéroport de Beauvais (à 77 km de Paris) par exemple, non pas Paris-CGD ou Paris-Orly. A Paris, le pourcentage de compagnie low cost voyageant au départ de Paris-Orly est nettement supérieur à celui de Paris-CDG C'est le cas d'EasyJet par exemple. Typologie des coûts de touchée : Une flotte homogène et une classe unique pour tous Deuxième principe de base : choisir un gros avion peu gourmand en carburant comme les Boeing 737 de la SWA ou Ryanair. [...]
[...] En effet, cela permet un gain de temps considérable (Le modèle low cost suit toujours un principe de base : la simplicité ; on ne gère pas les bagages, le flux de passagers en correspondance et le retard probable que cela entraine) ainsi qu'une réduction des frais de déplacement du personnel navigant technique et commercial : ces derniers retournent toujours à leur base d'origine à la fin de la journée. En outre, on évite les surcharges dues au stationnement des avions ailleurs qu'a la base. Des services payants Autre grand principe du modèle low cost tout les services habituels sont supprimés ou payant. On ira même jusqu'à surnommer en Angleterre les compagnies low cost de no-frills airlines littéralement les compagnies sans aucune fioriture Tous les services autour du billet d'avion sont payants, tous les produits annexes sont payants : repas, casse-croute, boissons. [...]
[...] Cette individualisation offre au consommateur un voyage et des produits sur mesure. En effet, lorsque le voyageur se connecte sur le site d'une compagnie low cost X il est dans l'obligation d'entrer différentes informations le concernant, ainsi lors de ses connexions ultérieures il verra s'afficher sur son profil les offres les plus probables de l'intéresser ; celles qui sont en adéquation avec ses intérêts et envies. De plus les renseignements quant au mode de payement restent enregistrés, ce qui accélère et simplifie grandement les différents achats effectués. [...]
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