Il s'agit d'une dissertation sur l'évaluation de la situation actuelle du système économique, financier et bancaire européen ainsi que son devenir par rapport à la pandémie de COVID-19.
Il est structuré de cette façon :
I - Situation globale de l'UE avant le confinement
II - Situation globale après Covid-19
[...] En rachetant massivement des actifs, celles-ci ont pleinement joué leur rôle de stabilisateur. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les entreprises cotées en Bourse sont loin de représenter fidèlement l'économie réelle. Plus anciennes et solides, elles sont plus à même d'affronter la crise que la multitude de restaurants, commerces et petites entreprises ayant dû fermer leurs portes pendant plusieurs semaines. Les principales entreprises de la technologie, qui ont profité du télétravail et du temps libre des confinés, ont également pris une place considérable au sein des indices : Microsoft, Apple, Amazon, Alphabet et Facebook comptent désormais pour environ du S & P 500. [...]
[...] Reste à savoir combien de temps va durer car il y a toujours un décalage et anticipation. Les indices ont une fonction d'anticipation, mais ne la remplissent pas toujours car un décalage entre la propagation de l'épidémie due au coronavirus et la réaction des marchés. Alors que la situation en Chine était déjà largement connue depuis mi-janvier, les marchés n'ont décroché qu'à partir du 20 février. Parmi les causes de cet écart, le temps laissé à l'observation des décisions des pouvoirs publics et des banques centrales, dont la réaction, plus rapide qu'en 2008-2009 a joué un rôle majeur. [...]
[...] Peut-être celle du covid-19 ? Cette politique a été une bouffée d'air frais pour les pays de la zone euro, grandement en difficulté. Ces liquidités ont permis aux ménages et aux entreprises d'entamer un retour vers la consommation. Depuis la BCE a aussi dégradé à plusieurs reprises son taux directeur, dans le seul but de relancer la consommation des ménages et des entreprises. Aujourd'hui, le taux directeur est aux alentours de 0%. Les banques leaders au niveau mondial restent les banques françaises derrière les grandes banques américaines et chinoises qui ont bénéficié d'un soutien de l'État en 2008 et qui par des mesures drastiques ont pu respecter les mesures réglementaires et prudentielles imposées quitte à ne plus financer l'économie pendant plusieurs années. [...]
[...] barils / jour, un niveau égal à de l'offre mondiale, la plus grande baisse de production de l'histoire. Cela mettra fin à la guerre des prix déclenchée début mars et stabilisera le prix de l'or noir. La période actuelle est encore celle de l'urgence et du désordre, mais dès maintenant se pose la question de quels seront les équilibres géopolitiques de l'après crise. A moyen et long terme, les cartes pourront être rebattues et la partie a déjà débuté. Dans ce contexte, les marchés ont récemment été portés par des statistiques encourageantes en Italie et en Espagne, les deux pays les plus touchés en Europe, et la levée du bouclage de la ville de Wuhan en Chine. [...]
[...] D'un point de vue bancaire et financier, les choses aussi se compliquent, la chute des indices boursiers fut significative. Les pays européens restent en effet malheureusement divisés sur la création d'Eurobonds, les obligations mutualisées qui permettraient de financer une relance de l'activité économique par une dette européenne. Les ministres proposent à la place que le Mécanisme Européen de Stabilité créé en 2012 lors de la crise de la dette de la zone Euro et financé par les États membres, puisse prêter de l'argent à un État en difficulté à hauteur de de son PIB, soit jusqu'à 240 Md€ pour l'ensemble de la zone Euro. [...]
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