Le marché de l'Assurance comporte traditionnellement deux grands segments. Le premier est l'Assurance de personnes qui couvre les personnes physiques et le second l'Assurance de biens et de responsabilité qui couvre des biens essentiellement matériels .
Le marché global de l'Assurance est relativement épargné par la crise des subprimes mais les exercices 2008 et 2009 furent difficiles. En France , le secteur de l'Assurance est affecté par la crise mais s'est montré résistant. En 2009, le chiffre d'affaires dépasse pour la première fois les 200 milliards d'euros, la collecte pour l'Assurance de personnes représentant 155 milliards d'euros contre 45,1 milliards pour l'Assurance de biens et de responsabilité.
[...] De par un effet de mutualisation du risque, le risque est transféré d'un agent économique isolé à une multitude. 50% de quartier de la défense à Paris a été financé par les assureurs (L'Assurance dans la société, au service d'un développement durable L'Assurance française en 2005, article consultable en ligne sur le site www.ffsa.fr, site de référence sur l'Assurance, consulté le 14 août 2010, page 6). Ibid. page 166. Le circuit des banques, repose sur des forces basées sur le terrain En 2009, le parc Français était composé de agences bancaires et en l'espace d'une dizaine d'années, les banques se sont largement imposées sur le marché de l'Assurance, en grande partie grâce à l'Assurance vie, (Assurance et multicanal, PRECEPTA, op.cit. [...]
[...] Le paysage de la distribution de produits d'assurances a profondément été bouleversé au cours des dernières décennies. Une forte chute de la collecte de l'Assurance vie en 2007 et 2008 en raison de l'aversion au risque des clients, a contraint les bancassureurs à réfléchir à des produits standardisés et peu risqués. L'ambition de ce type d'acteur réside désormais dans une simplification des produits d'assurance (faciles à comprendre, faciles à vendre), le maintien d'une économie des coûts de commercialisation (l'amortissement des points de vente étant déjà réalisé) et une diminution du taux d'attrition (diminuant par ailleurs lorsque le taux d'équipement augmente). [...]
[...] C'est pour cela que le but d'une compagnie d'assurance n'est pas de vendre, mais de fidéliser. En effet, la vente ne représente pas la fin de l'acte de vente, mais bien le début. L'Assurance et le développement durable Une étude menée par Eurostaf montre que le grand public a une faible connaissance des produits d'épargne et des risques associés, qui les confondent voire qu'ils sont méfiants vis-à-vis de ces produits. Pourtant bien loin de là, l'Assurance est un acteur du développement durable, et ce, pour plusieurs raisons : Plus qu'un service fournissant une prestation lors de la survenance d'un sinistre, l'Assurance réside sur la notion de transfert de risque et protège son porteur de situations qu'il ne pourrait supporter seul[20]. [...]
[...] Ce marché est néanmoins fragilisé suite à une aggravation générale de la sinistralité, (Le secteur de l'Assurance, EUROSTAF, op.cit. page 22). Les entreprises peuvent éviter certains risques dès le départ en configurant leurs activités avec prudence. Une conception étudiée des sites et des processus avec mise en place de procédures de gestion des sinistres permet de réduire davantage les risques potentiels. Une partie importante des risques restants peut ensuite être transférée (assurée) ou maintenue (L'Assurance durable, Pourquoi et comment les leaders s'engagent, AXA, Programme des Nations Unies pour l'Environnement Finance Initiative (UNEP rapport 2007, page 18). [...]
[...] La collecte 2008 se répartit en 644,2 milliards d'euros en Assurance vie et 415,2 milliards d'euros en Assurance non vie (Site de la Fédération Française des sociétés d'Assurance, http://www.ffsa.fr/ffsa/jcms/fn_53005/l-Assurance-en-europe-en-2008?cc=fn _7372, consulté le 22 août 2010). Le secteur de l'Assurance, EUROSTAF, op.cit. page13. Assurance et multicanal, PRECEPTA, op.cit. page 50. Les assureurs généralistes sont généralement des sociétés françaises cotées, des filiales françaises de compagnies étrangères ou encore des mutuelles avec intermédiaires. Leur objectif principal est la rentabilité financière (Le secteur de l'Assurance, EUROSTAF, op.cit. page 108). Les assureurs mutualistes définissent l'ensemble des mutuelles sans intermédiaires (MSI) et des mutuelles avec intermédiaires qui ont choisi de rester dans une structure mutualiste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture