Les consommateurs sont de plus en plus conscients que la Grande Distribution joue un rôle très important sur leur pouvoir d'achat. En effet, alors qu'auparavant, les consommateurs demandaient à l'Etat d'augmenter leur pouvoir d'achat, maintenant, la Grande Distribution est aussi directement visée. Or, aujourd'hui, les GMS subissent les prix plus bas du hard-discount et manquent cruellement d'idées neuves en matière de services. Le modèle de la Grande Distribution a perdu de son sens aux yeux des consommateurs.
L'univers politico-légal français a énormément évolué ces dernières années, ce qui a plus particulièrement touché la Grande Distribution. Cette dernière joue un rôle très important dans l'économie car elle décide des prix de ses produits : cela conditionne ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs. L'Etat a donc décidé de réglementer la Grande Distribution afin d'éviter de longues périodes inflationnistes quasiment incontrôlables.
La soif grandissante des Français pour les prix bas avait déjà conduit les enseignes à comprimer leur marge pour satisfaire la demande. L'apparition de la loi Dutreil en 2005, ayant pour but de faire bénéficier les marges arrière des distributeurs aux consommateurs va amener une nouvelle réflexion quant à la manière d'aborder le pilotage des prix et donc celui des marges. Nous allons donc nous intéresser en détail sur le pouvoir qu'elle a et aura sur la Grande Distribution mais aussi sur l'évolution des tendances de consommation et donc des consommateurs.
[...] Chaque associé est évidemment libre d'affiner lui-même ses prix en fonction de ceux de ses concurrents, précise Yves Petitpas, patron de la centrale régionale. Mais nous leur recommandons de garder une certaine cohérence et surtout, de remonter à la centrale tout décrochage de prix avéré, pour permettre de renégocier le prix avec le fournisseur et d'en faire profiter l'ensemble des U de la région Le degré d'autonomie donné au magasin varie aussi d'une enseigne centralisée à l'autre. Laissé à la charge des chefs de rayon chez Auchan ou Cora, le pilotage des prix et de la marge est, à l'inverse, assuré par la centrale chez Géant. [...]
[...] Le modèle de la Grande Distribution a perdu de son sens aux yeux des consommateurs. L'univers politico légal français a énormément évolué ces dernières années, ce qui a plus particulièrement touché la Grande Distribution. Cette dernière joue un rôle très important dans l'économie car elle décide des prix de ses produits : cela conditionne ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs. L'Etat a donc décidé de règlementer la Grande Distribution afin d'éviter de longues périodes inflationnistes quasiment incontrôlables. La soif grandissante des Français pour les prix bas avait déjà conduit les enseignes à comprimer leur marge pour satisfaire la demande. [...]
[...] Pilotage de marge Une autre politique de pilotage consistait à se focaliser sur les marges, qui, en fonction d'une rentabilité exigée, fixaient les PVC[6], sans réellement tenir compte de la concurrence. L'avant et l'après Dutreil L'avant Dutreil : Les enseignes ne raisonnaient donc plus comme au tout début de leur existence puisque les modèles informatiques prennent en compte simultanément les approches prix et marges. Leclerc est allé même plus loin en consolidant marge avant et marge arrière pour piloter le 3 fois net avec le système Abaco3[7]. [...]
[...] La loi Dutreil de 2005 a provoqué de nombreux changements de stratégie de la part des distributeurs. L'objectif de cette loi Dutreil était de faire bénéficier ces fameuses marges arrière que les distributeurs se faisaient sur le dos des consommateurs. Depuis, cette loi, le seuil de revente à perte des distributeurs est beaucoup plus bas qu'auparavant (cf schéma). Les distributeurs ne pourront plus marger autant, ceci devant logiquement bénéficier aux consommateurs. Cet objectif, que l'on pourrait qualifier de politique[11], n'en demeure pas moins efficace, ne serait-ce que dans les effets sur les stratégies des entreprises. [...]
[...] L'objectif final était de faire profiter aux consommateurs des avantages financiers consentis par les industriels. Pour cela la loi Dutreil va donc réglementer les fameuses remises accordées à la grande distribution par ses fournisseurs : Les marges arrière sont plafonnées à 20% sur les produits de grande consommation en 2006 et à 15% en 2007, abaissant de cette façon le seuil de revente à perte de 13% pour permettre aux distributeurs de baisser leurs prix. Répartition des remises consenties par les industriels en catégories bien définies. [...]
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