Malgré un bon chiffre d'affaires et un nombre de visites annuelles relativement important, les hypermarchés ont une mauvaise image. Il est vrai que de nombreux points faibles nuisent à l'attractivité des hypermarchés. Selon une étude réalisée par LSA de novembre 2006, faire ses courses est une corvée pour près d'un tiers des français, et 46% trouvent que faire ses courses en hypermarchés, ou supermarché est une réelle contrainte. On donc pourrait supposer que cette petite moitié de la population est contre cette forme de distribution. Mais l'étude nous montre le contraire, puisque les grandes surfaces spécialisées arrivent en tête devant Internet et le marché du centre-ville et bien loin devant les hypermarchés (58%).
La GSS est donc le lieu d'achats plaisirs (83% les trouvent très agréable), pour 5% des personnes interrogées acheter dans un magasin de disques est une corvée, 14% pour les magasins de sport, 10% pour les magasins d'électroménager et 31% pour les magasins de vêtements.
Les attentes ne sont pas les mêmes pour un client de GSS ou de GSA. Un client d'hypermarché recherchera un magasin proposant un large assortiment de produits à prix intéressants et étant de bonne qualité, et à proximité de son domicile, (étude LSA novembre 2006). Alors que les clients de la GSS privilégieront l'assortiment de produits, et le service rendu, conseil, service après vente, livraison,…
Il est donc intéressant de comprendre pourquoi les clients viennent à en détester autant les hypermarchés. Car les conséquences peuvent être dramatiques si les dirigeants des GSA ne prennent pas en comptes ces faiblesses, cela serait la perte de clientèle.
Bien qu'ils soient le moteur du commerce, et de fait le moteur de l'industrie de produits de grande consommation, les hypermarchés sont vieux et malades. La GMS mérite bien son nom de grande distribution à la française, car elle reste sur ces concepts passés « parce ce que ça marché bien avant », alors on ne change rien, l'organisation du magasin est restée la même depuis des décennies.
L'hypermarché n'a pas su évoluer en fonction de des clients. Il n'est plus le magasin de nouveautés des années 60, il n'a plus l'originalité du « tout sous le même toit », ses prix, ses promotions ne satisfont que rarement ses clients, qui partent de plus en plus vers le hard discount. Son assortiment n'est plus un élément de différenciation puisque la GSS (surgelés, bricolage, sport, …) possèdent une gamme plus étendue, il n'est plus le grand spécialiste de la consommation. Il a perdu l'image de ce lieu dans lequel les familles des années 70 aimaient venir pour se divertir, se promener et acheter. Sa population a vieilli, faire le tour du magasin est au dessus de leurs forces, la taille des familles a diminué, le pouvoir d'achat ne cesse de se réduire, et la priorité n'est plus l'alimentaire, mais les loisirs.
Aller au supermarché était la preuve d'un fort pouvoir d'achat et de modernité, alors qu'aujourd'hui, les spécialistes parlent « d'achats corvée ».
[...] Ces différents points rendent les hypermarchés désagréables et allant même jusqu'à dégoûter certains clients d'y faire ses courses, nous mettrons en avant une solution alternative pour les GMS. Voici quelques points importants de cette enquête : 31% des personnes interrogées avouent choisir leur magasin, lorsqu'il est près de leur lieu de travail, près de chez eux ou facile d'accès. 29% admettent qu'ils restent fidèles à leur magasin car ils y ont leurs habitudes. 14% des personnes le choisissent car il y a moins de monde, et qu'ils y perdent moins de temps. [...]
[...] les produits arrivés à la Date Limite de Consommation. les produits cassés ou abîmés. les erreurs de commande Malgré les efforts entrepris par la GMS, la démarque pèse énormément sur le chiffre d'affaires, et elle peut avoir des conséquences désastreuses, car elle constitue un manque à gagner. La grande distribution à la française stagne et n'a plus la réputation des années 70/80. Elle n'a pas su évoluer en fonction de la demande de ses clients. Il est intéressant de comparer avec un groupe de distribution Italien qui vient de fêter ses 50 ans : Esselunga. [...]
[...] Il y aura plus de ruptures certains jours de la semaine, comme le lundi matin, le mercredi, le vendredi après midi, ou le samedi après midi. A noter que 80% des raisons retenues selon ECR sont des causes externes au point de vente. Les causes de ces ruptures sont donc diverses. Une mauvaise gestion du stock et des produits. Une mauvaise anticipation des ventes. Une capacité linéaire inadaptée à la rotation du produit. Un manque de personnel pour le rempotage Manque de lisibilité du linéaire, donc difficile à évoluer les ruptures. Ruptures au niveau de la centrale, ou chez le fournisseur. Problème de livraison entrepôt. [...]
[...] Il s'est adapté à ses clients en proposant des produits mono portions pour les célibataires. Aujourd'hui, il a une forte notoriété surtout auprès de la clientèle aisée et citadine. Les tops models sont aussi des clients fidèles d'Esselunga en quête de produits maigres. Avec une politique de prix élevés, Esselunga est aux antipodes de la politique de baisse des prix qui faire rage en Italie. Le nouveau PDG, Bernardo Capproti, décide donc de baisser de les prix sur 8000 produits. [...]
[...] L'hypermarché devient, les jours d'affluence, un lieu bannit des consommateurs. Solutions de substitution pour le consommateur : le commerce de centre ville, la superette. Les faiblesses organisationnelles : L'attente en caisse : Les interrogés admettent attendre environ 17 minutes/semaine à faire la queue à la caisse pour payer ses articles. Voici un témoignage, laissé sur un site en ligne pour les consommateurs, à propos d'un magasin Carrefour : l'attente en caisse peut être très longue encore hier nous avons attendus plus de 2 h pour pouvoir payer un article, ce n'est pas qu'il y avait du monde a la caisse mais ceci s'est produit a cause de nombreux problèmes d'organisation en effet la caisse s'est bloquée 4 fois et seulement 2 personnes ont une clé pour les débloquer (deux clés pour environ 50 caisses) il a donc fallut attendre plus de vingt minutes a chaque blocage sans compter que les personnes n'ont pas été prévenues immédiatement de plus aucune excuse ne nous a été fournit pour cette attente L'origine de l'attente en caisse vient d'une part : Du fait que les clients ont l'habitude de faire leurs courses après le travail le soir, ou le week-end c'est-à-dire le vendredi après- midi ou le samedi. [...]
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