Au VIIème et VIème siècles avant notre ère, les côtes méridionales étaient fréquentées par des bateaux grecs. La fouille d'épaves, dont les cargaisons sont riches d'enseignement sur les denrées exportées ou importées en Gaule, a révélé un matériel abondant d'amphores liées à la consommation de vin.
Il faut donc remonter jusqu'aux environs du 6ème siècle avant J-C lors de la colonisation de la région de Marseille par les Grecs pour trouver les premiers vignobles en France. Déjà experts dans le transport et la conservation des boissons alcoolisées (le tonneau est une invention celte), les gaulois firent grand commerce de vin avec les peuples méditerranéens voisins ainsi qu'à l'intérieur de leur territoire (...)
[...] Ainsi, les supermarchés ont apporté au vin la capacité d'être apporté aux consommateurs, de manière plus accessible, que ce soit en termes de prix ou de produits. Les marques ayant choisi ce canal de distribution bénéficie par ailleurs d'une nette amélioration de leur notoriété, car leurs produits sont vendus à l'échelle nationale, et ce, un peu partout en France. Du coup, les producteurs pourront éventuellement vendre tout leur stock, et ils auront l'assurance de traiter des commandes régulières avec des clients qui honorent leurs dettes. [...]
[...] La vente au domaine La vente au domaine est sûrement le canal de distribution du vin le plus ancien. Les domaines n'étant pas localisés en milieu urbain, l'accès n'y est donc pas aisé. Ainsi, les ventes se font grâce au bouche à oreille, ou grâce au tourisme-qui représente un tiers des ventes réalisés- (dans les régions à forte production viticole, il y a de nombreux circuits touristiques du vin, constitués de routes sinueuses, reliant quelques domaines ou exploitations ) Concernantcette vente directe, elle favorise les dégustations, les visites, la rencontre avec le maitre de chai, le producteur ou parfois l'œnologue pour des cours d'œnologie ! [...]
[...] Toutefois, ce type d'acheminement du produit comporte un inconvénient de taille. Comme vu plus haut, les supermarchés misent sur leur compétitivité prix et donc sur des marges faibles pour supplanter la concurrence. Par effet mécanique, le vin peut donc se vendre à un prix inférieur au prix de vente conseillé, du fait d'une moindre liberté de prix pour les producteurs sur leurs produits. En conséquence, on peut aussi dénoter un risque de détérioration de l'image du produit car la bouteille est noyée parmi la multitude des autres références, très nombreuses sur un rayon concernant un seul type de produit. [...]
[...] Les cavistes procurent plusieurs avantages aux domaines viticoles. Ils concourent au développement de la notoriété de la marque, tout en gardant un meilleur contrôle concernant la fixation du prix de vente. Toutefois, l'équipe de vente qualifiée est plus chère, et les produits le sont aussi. Donc les ventes représentent des quantités plus petites. Ainsi, les magasins spécialisés restent peu nombreux sur le territoire et les prix sont systématiquement plus élevés. La vente par correspondance Avant la massification du réseau internet, les ventes se faisaient par téléphone, mailing et catalogue. [...]
[...] Un canal de distribution fonction de la superficie exploitée On s'aperçoit que la taille d'exploitation agricoleinfluence fortement le mode de distribution choisit par les producteurs. Il semblerait qu'il existe une forte influence de cet élément sur le type de circuit de distribution mis en place. Ainsi, ce sera principalement à partir de cette information qu'il nous sera possible d'appréhender le comportement probable d'une exploitation dont on connait la surface exploitée. En effet, les exploitations d'une superficie supérieure à 30 hectares distribuent leurs vins essentiellement en grandes surfaces, en magasins spécialisés et par correspondance. [...]
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