L'origine de la presse remonte à 1438 avec l'invention de Gutenberg. Depuis, certes les technologies ont évolué, mais le résultat reste le même, les populations disposent d'un support écrit pour s'informer. En France, la presse écrite est un des moyens le plus utilisé pour s'informer. La population dispose en effet de quotidiens nationaux ou régionaux, spécialisés ou généralistes. En ce qui concerne notre dossier, nous nous attarderons plus précisément sur la presse quotidienne nationale, ou PQN, qui comme son nom l'indique, est distribuée tous les jours sur un réseau national.
Quel est l'avenir de la presse quotidienne nationale en France ?
[...] La presse est géographiquement séparée en deux. En zone nord, la presse est totalement soumise aux contrôles allemands visant à ne pas laisser transparaitre d'informations à la zone Sud, dont la presse n'est pas encore restreinte aux exigences du gouvernement de Vichy. A partir de l'occupation de la zone Sud, la presse française est totalement sous le contrôle nazi et la liberté de la presse disparait. Cependant, en parallèle, une presse nommée presse clandestine apparait, permettant aux résistants d'organiser la libération de la France. [...]
[...] Tout laisse à penser que sa distribution va baisser d'année en année Le nombre de quotidiens nationaux, entre 1945 et 2001 passe de 26 à 10. Le tirage total suit une trajectoire similaire en chutant de milliers d'exemplaires imprimés en 1945 à en 2001. Les autres médias et surtout internet ne sont pas innocents à cette baisse des ventes de journaux. Mise à part la radio tous les médias concurrents sont apparus après 1950 et font de l'ombre aux quotidiens : - La télévision est sans conteste le média favori des français de 15 ans et plus (voir tableau annexe), et ce chiffre augmente fortement si sont pris en compte les individus âgés de moins de 15 ans. [...]
[...] La presse gratuite représente une véritable concurrence. Lancée en France dans les années 60, elle est présente dans l'ensemble des moyennes et grandes villes françaises. Elle touche 50% de la population des grandes villes et 80% pour les villes moyennes. À Paris de nombreux kiosques ou magasins où l'on trouvait les journaux ont fermé ces dernières années et les clients sont contraints à de longs déplacements décourageant pour se procurer leur quotidien national français gratuit. Néanmoins la presse gratuite souffre de trois critères auprès des annonceurs : une image bas de gamme, un manque d'études fiables permettant de connaître le lectorat et la quasi-absence d'offres permettant des campagnes nationales. [...]
[...] Un point de vente recevant toute l'offre de presse doit ainsi être mieux rémunéré que celui qui n'en propose qu'une partie. Aujourd'hui, le taux de rémunération des diffuseurs français se situe entre et ce qui est très bas par rapport aux taux d'autres pays de l'UE ( pour la Grande-Bretagne, entre et en Italie et plus de en Allemagne). Enfin, pour éviter au maximum ces problèmes d'invendus, le diffuseur doit rapidement redevenir commerçant et décider lui-même du nombre de titres exposés, en fonction de sa clientèle et de son espace de vente. [...]
[...] Confronté à une concurrence de plus en plus rude des autres moyen de communication de l'information, à la concurrence de la presse gratuite, au vieillissement de son lectorat, aux changement d'habitude et d'attitude par rapport au temps et à l'argent, la presse payante et en particulier les quotidiens sont actuellement en grande difficulté. Pourra-t-elle dépasser ces difficultés et assurer ainsi un avenir qui paraît pour l'instant bien compromis ou est-t-elle vouée à disparaître ? III. Que pouvons-nous attendre de la presse écrite dans l'avenir ? Un déclin certain de la distribution de la presse . Depuis plus de vingt ans, la vente des quotidiens baisse régulièrement. Entre 1997 et 2003, la presse quotidienne nationale a vu son audience baisser de ce qui représente la perte de lecteurs. [...]
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