La gamme Fructis étant très large, elle est répartie à plusieurs endroits du linéaire, suivant les propriétés des produits (antipelliculaires, cheveux secs…). Les autres marques nationales et MDD sont réparties de la même manière.
[...] Cependant la notion de travail est variable selon les sociétés : si il est méprisé ou inexistant dans les sociétés préindustrielles, il est au cœur des valeurs des sociétés capitalistes. Le travail est donc une construction progressive, inhérente aux formes multiples de nos sociétés. Pourtant, malgré la reconnaissance objective de la nécessite du travail, les individus n'auraient-ils pas tendance à penser qu'une vie oisive pourrait être une composante du bonheur ? Le débat reste donc entier sur le possible, ou non, coexistence de contrainte comme le travail et du bonheur des individus. [...]
[...] Les besoins sont limités car le travail n'existe pas. En effet, par le travail l'homme satisfait ses besoins primaires mais ceux également non nécessaires : la satisfaction de ses besoins entraine alors le désir de nouveaux besoins qui devront être couverts par un plus grand travail encore. Pour revenir à ces sociétés primitives, on peut voir que du fait que le travail est inexistant, les notions d'argent, de profit individuel et de propriété privée n'existent pas. Pour étayer ce point de vue, Marcel Mauss a expliqué la pratique du potlatch ; le principe est d'offrir de somptueux cadeaux confectionnés à une tribu voisine, qui elle même va bruler les présents. [...]
[...] La notion de vivre constitue également une définition plurielle. Au sens large, le verbe concerne le fait d'être vivant, touche à l'existence. Dans un premier temps, le terme peut prendre la signification de survivre, c'est à dire comme les animaux, chercher à satisfaire ses besoins primaires et nécessaires pour se préserver de la mort : manger, boire et dormir. On trouve également le terme de vivre un peu plus large et plus spécifiquement humain. Il s'agit dans ce cas de bien vivre ce qui peut sous entendre un certain confort matériel, le sentiment d'être heureux par exemple. [...]
[...] Marx a également analysé le modèle de travail de son époque, pendant la Révolution Industrielle. Le travail est alors de type industriel et son aspect libérateur a disparu : au lieu d'humaniser, il abrutit. Le travailleur préindustriel pouvait retrouver une part de lui-même dans son produit ; l'ouvrier, qui ne définit ni les conditions, ni le but, ni les moyens de son travail, ne peut en tirer la moindre satisfaction directe ni le moindre enrichissement personnel. On parle alors d'aliénation : le travail ici rend l'homme à l'état de machine.Cet état de l'homme était au cœur du modèle fordien et taylorien au 20ème siècle également. [...]
[...] Il serait donc d'usage de considérer le travail comme une malédiction, une punition de l'espèce humaine, idée que l'on retrouve avec l'étymologie du mot. Donc en tant qu'il est nécessaire, le travail est pour nous une contrainte. La vision de Hegel et de Marx, vu précédemment s'oppose en tout point à la vision du travail dans la Grèce Antique. En effet à cette époque, les activités de production étaient considérées comme des activités animales et des moins nobles. Le travail était d'autant plus méprisé s'il était utile. L'homme libre ne travaille pas et n'est pas obligé d'exercer des activités serviles. [...]
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