La distribution des crédits représente un volume de 1250 milliards d'euros en 2004, elle est faite aux ménages et aux entreprises, 50% chacun.
Les crédits distribués aux ménages se divisent en 2 parties, les crédits immobiliers à 60% et à la consommation à 40%.
Les crédits immobiliers ont augmenté fortement ces dernières années de +12% par an en moyenne et de +10% pour les crédits à la consommation.
On estime l'endettement des français à 60% de leurs revenus, alors que les britanniques sont à 120% et les américains à 150%. Il y a eu hausse car les taux d'intérêt sont faible (3.5-4%) pour l'immobilier notamment, et la durée d'emprunt est plus longue.
Plus de 50% des crédits immobiliers ont des durées supérieures à 20 ans.
Les crédits à la consommation sont dus à l'agressivité commerciale, ce qui pose le problème aux autorités du surendettement. En France, il n'y a pas de fichier d'endettement des ménages contrairement aux autres pays européens.
Le crédit à la consommation est devenu un puissant instrument de promotion des ventes : 7 voitures sur 10, 2 appareils de gros électroménagers sur 5, 1 téléviseur sur 3 ont été achetés à crédit, plus de 25% du chiffre d'affaires de la grande distribution non alimentaire et de la vente par correspondance sont réalisés par l'intermédiaire de cartes privatives associées à une ligne de crédit.
L'encadrement juridique de ce qui constitue un des principaux moteurs de la société de consommation est donc apparu rapidement comme une nécessité à laquelle a procédé le législateur en édictant la loi n° 78-22 du 10 janvier 1978 relative à l'information et à la protection des consommateurs dans le domaine de certaines opérations de crédit.
On différencie 3 types de crédit à la consommation : le crédit affecté, le prêt personnel, le crédit permanent ou crédit revolving. Le crédit affecté comme son nom l'indique est affecté à l'achat d'un bien, il s'utilise pour financer le bien en question, c'est alors le vendeur qui propose le crédit affecté à son client. Le vendeur s'accorde avec un organisme de crédit et négocie les conditions afférentes avec le dit organisme, puis présente le contrat de crédit à la consommation en direct à son client, le vendeur joue en quelque sorte le rôle d'intermédiaire pour revendre le crédit en nom et place de la société de crédit. Le prêt personnel s'obtient auprès de son banquier ou d'un organisme de crédit, il s'agit d'un crédit d'argent débloqué par l'organisme financier, et qui n'est en aucun réservé à l'achat ou au financement d'un bien précis, le bénéficiaire du prêt personnel pourra dépenser à son gré et à son rythme la somme disponible lors du déblocage des fonds. Le crédit permanent permet quant à lui de disposer pour le bénéficiaire d'une réserve d'argent en permanence et dont le montant octroyé est défini à l'avance.
Les intérêts de ce type de crédit sont en général assez élevés, les intérêts sont calculés chaque fin de mois et directement liés des sommes dépensées et redevables. (Attention de bien comparer les différentes offres disponibles). Dans tous les cas, ne pas confondre crédit à la consommation et LOA (location avec option d'achat, en effet si le LOA est très peu sélectif, et accorde pour ainsi dire son aval à chaque dossier, l'obtention d'une LOA peut s'avérer très coûteuse (+ 50 à 60% par rapport au prix de départ du produit), surtout qu'en fin de contrat LOA, les biens sont souvent dépassés et démodés.
[...] La solution est le crédit-relais qui permet de ne pas laisser s'échapper le nouveau logement convoité. Deux types de crédit-relais existent: -Le crédit-relais consenti pour un ou deux ans et -Le crédit-relais, jumelé à un prêt long terme, plus avantageux. La durée du prêt varie de 1 à 2 ans. Son montant représente entre 60 et 80% de la valeur du bien, la banque demandant alors une estimation soit d'une agence soit d'un notaire pour évaluer la qualité et la valeur du bien. [...]
[...] La plupart des banques n'engageront pas de frais de dossier se contentant de ceux perçus pour l'ouverture du crédit à long terme. Et en cas de prise de garantie, là encore une seule prise d'hypothèque sera nécessaire. Certaines banques acceptent même pour de très bons dossiers de ne pas prendre d'hypothèque. Ceci peut faire partie d'une de vos exigences pour limiter les coûts et prêts relais. Les salariés des entreprises assujetties au logement peuvent bénéficier d'un prêt-relais à taux spécialement attractif sur un an, renouvelable une fois) en cas de vente pour mobilité professionnelle ou en cas de perte d'emploi liée à un plan social. [...]
[...] C'est la formule de crédit la plus souple du marché, mais les taux d'intérêt sont souvent très élevés et variables en fonction du montant de la réserve, de la somme utilisée et de la vitesse de remboursement. Le crédit permanent est la principale cause du surendettement. Cette formule, se présente sous deux formes : Les prêts personnels permanents, accordés par une banque (ex. : " Crédisponible " de la BNP, " Crédilion " du Crédit Lyonnais, Crédimédiat " du Crédit Mutuel) : le client dispose d'un capital dont le montant a été déterminé au moment du contrat. Il varie, en général, de 1500 à 75 et dépend des banques et des ressources du client. [...]
[...] -Les prêts paliers ou Prêt lissé Les établissements peuvent proposer un prêt complémentaire qui s'adapte aux remboursements. En effet, il se peut que le plan de financement intègre des prêts de différentes durées : Cet exemple montrant que les mensualités de remboursement pourront être pénalisantes car élevées les premières années pour progressivement redescendre au fur et à mesure que les prêts s'arrêtent. C'est à partir de ce constat que les prêts à paliers interviennent : En effet, le Prêt complémentaire va s'adapter aux autres prêts et générer des paliers qui permettront de conserver une mensualité unique pendant toute la durée du financement. [...]
[...] Par ailleurs, ce prêt couvre 70% de la valeur vénale du logement à vendre dans la limite de en région parisienne, et de à 82500 dans les autres régions. Investir dans l'immobilier : les lois La loi Besson Lancé début 1999, en remplacement du " Perissol " le dispositif ou loi " Besson " repose sur un mécanisme d'amortissement appliqué à l'investissement locatif dans le neuf ou l'ancien. Après un départ très timide, cette opportunité de défiscalisation a séduit un nombre croissant d'investisseurs. [...]
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