Histoire de la construction européenne, Europe des Nations, Robert Schumann, CECA, traité de Paris
Portrait de Robert Schumann:
Il est né en 1886 et mort en 1963. Il est né au Luxembourg d'une mère luxembourgeoise et d'un père lorrain devenu allemand donc en 1870. Il fait ses études à Strasbourg et pose sa plaque d'avocat à Metz, en Lorraine qui est alors allemande. C'est ce qui va justifier les réticences de De Gaulle à son égard, il dira de lui : "Schumann c'est un boche, un bon boche mais un boche quand même". Schumann devient député de la Moselle après la 1ère guerre mondiale sous l'étiquette d'un parti républicain de droite : l'union républicaine lorraine. En 1940 il s'occupe des réfugiés dans le gvt de Paul Reynaud. Il fait partie de ceux qui ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Mais il refuse de participer au gvt de Pétain. A partir de 1942 il est persuadé que les alliés vont gagner et prépare l'idée de réunification franco allemande. Mais il est arrêté par les allemands et parvient à s'échapper par la filière des couvents. A la libération il est inquiété car il est considéré comme un ancien ministre de Vichy et c'est grâce à l'intervention de De Gaulle que les poursuites vont être interrompues et annulées à son égard. Il poursuit alors sa carrière politique : député, ministre des finances, président du conseil et enfin ministre des affaires étrangères de 1948 à 52. C'est à ce poste qu'il va conduire une politique diplomatique envers l'Allemagne plus souple que par le passé.
[...] Finalement le 9 mai 1950 Schumann lit cette déclaration lors d'une conférence de presse tenue au quai d'Orsay. Il y présente le projet d'un pôle charbon/acier qui est la première étape d'un processus d'intégration plus large. D'autres organisations par secteurs sont prévues et doivent aboutir à une communauté économique générale. Cette communauté économique pourra même peut être aboutir à une fédération européenne. La construction doit se faire par étapes avec des réalisations concrètes. Est proposée la création d'une institution à caractère supra national. Elle a déjà un nom, il s'agit de la Haute Autorité. [...]
[...] Les États membres n'ont pas abandonné leur souveraineté. La fédération quant à elle, aboutit à constituer un État composé d'États fédérés. Ce nouvel État se superpose aux États fédérés. Les compétences sont réparties entre ce nouvel État et les États membres. Certains domaines de compétences sont entièrement confiés à l'État fédéral qui impose ses décisions aux États membres. Ces deux modèles juridiques que l'on va voir être promus par les projets politiques. Section 2 : Les projets proposés par les mouvements européistes Les projet répondent à la question quelle Europe veut-on construire. [...]
[...] Des conférences thématiques précises : congrès de Bruxelles en 1949 qui est chargé de travailler sur des questions politiques qui touchent l'Europe. C'est un autre congrès, celui de Westminster qui va régler les questions économiques. Congrès de Rome consacré aux questions sociales. Ces congrès auront servi de laboratoire d'idées et les propositions construites à l'occasion de ces congrès vont être reprises par la suite. Paragraphe 2 : La réalisation de la politique de coopération Elle va être tentée dans tous les domaines. [...]
[...] Cette coopération fonctionne assez bien. Ex : le philosophe français Victor Cousin a été arrêté et emprisonné en Prusse pour des activités libérales à Paris Les révolutions de 1830 La pression des manifestations libérales va porter davantage de fruits que pour la première fois. En Belgique, les idées libérales vont pousser la Belgique à proclamer son indépendance en 1830. Les belges avaient été réunis avec les Pays Bas par le traité de Vienne donc les belges se soulèvent contre cette domination néerlandaise et est adopté un royaume fondé sur une constitution libérale sur le modèle anglais. [...]
[...] Dans ce soutien, la France gagner la Savoie, Nice. En quelques semaines, les troupes autrichiennes sont balayées et les terres libérées demandent leur rattachement au royaume de PS. Comment l'ascension de Garibaldi : veut fonder la république en Italie, et entreprend la conquête du royaume des Deux-Siciles. Les troupes sont reconnaissables car elles ont été vêtues avec des chemises des ouvriers des abattoirs : elles sont rouges les chemises rouges. L'armée sarde et l'armée de Garibaldi se rejoignent au nord de Naples. [...]
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