Suppression du surremballage, produits vendus dans les grandes surfaces, gaspillage, tri, recyclage des déchets, packaging, imaginaire du produit, comportement « smart shopper »
L'objet de cette étude de marché est d'explorer les enjeux de la suppression du suremballage des produits vendus dans les grandes surfaces, en particulier dans les secteurs de l'alimentation et de l'hygiène beauté. Pour cela, nous avons tout d'abord étudié le contexte général qui englobe cette thématique : dans l'ère de l'écologie et avec l'avènement du développement durable comme mode de développement privilégié pour les prochaines années, le suremballage semble être un détail, mais il a en réalité toute son importance, car il rejoint les questions de préservation des ressources naturelles (forêts, énergie), de gaspillage, de tri et de recyclage des déchets notamment.
Ainsi, nous avons émis une problématique marketing (Peut-on supprimer le suremballage ?), et une problématique de recherche visant à révéler l'impact du suremballage sur les consommateurs.
[...] Lesquelles ? Pourquoi ? R : Oui dans une certaine mesure, parce que je sais que les ressources de la planète s'épuisent, que des animaux sont en voie d'extinction, que des villes vont peut-être être submergées, que des gens n'ont pas accès à l'eau alors que d'autres la gaspillent, et qu'il faut penser aux générations futures. Donc je fais attention à ne pas consommer trop d'énergie, je trie mes déchets Mais je ne me prive pas de confort non plus. [...]
[...] Pour ce qui est de l'impact de la suppression du surremballage sur la perception du prix, les produits biologiques restent perçus comme étant plus cher que les produits non biologiques et les produits premier prix restent perçus comme étant moins chers que les produits classiques. Cependant il est ressorti des entretiens qualitatifs que les consommateurs s'attendent à une baisse du prix après la suppression du surremballage. Dans une logique de diminution de matières premières, les consommateurs pensent que la production du produit coûte moins cher à l'entreprise alors qu'en réalité dans la plupart des cas de suppression du surremballage il y a un renforcement du contenant. Les industriels doivent communiquer sur ce point afin de permettre une meilleure compréhension de la part des consommateurs. [...]
[...] : Si c'est écolo ou pas ? E. : Non, juste si on vous demande de choisir entre leur présence. R. : Je choisirai les produits sans suremballage. Enfin ça dépend. Sans suremballage sur l'alimentaire et encore ça dépend en fait ça dépend. Là où c'est pas utile je pense par exemple aux briques de lait. Tout ce qui est pas fermé hermétiquement, je trouve que ça n'a pas de nécessité. Mais tout ce qui peut s'ouvrir sans suremballage, ou emballage supplémentaire j'y vois une nécessité. [...]
[...] Profession exacte des deux conjoints Chef d'entreprise, secrétaire g. Niveau d'éducation Bac+ 2 h. Niveau d'engagement : parti politique, association, ONG non. i. Lien avec la nature : tente de limiter leur impact dans la mesure où cela occasionne des économies, sans se priver de confort ! Retranscription entretien qualitatif E : Quand on pense au packaging en général, quels sont tous les mots, les images, les impressions, les sensations qui viennent spontanément à l'esprit? R : Pour moi, un bon packaging c'est ce que fait Axe, on vend un truc bidon, mais on le rend désirable. [...]
[...] R : Au niveau des cosmétiques, je n'en mets pas puisque je suis un homme, donc je ne me sens pas trop concerné par la question. Sinon, je remarque que l'emballage extérieur sur ce produit ne sert à rien en fait. E : Et la suppression du suremballage dans le cas des cosmétiques qu'en pensez-vous ? R : Pour les cosmétiques biologiques, la même chose si ce n'est que la suppression de cet emballage serait en accord avec l'idée du bio, du naturel, de l'épurer. E : Et plus particulièrement pour une marque distributeur ? [...]
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