Outre la fin de la guerre mondiale en Europe , l'année 1945 est caractérisée par des mutations idéologiques qui ont d'ailleurs donné lieu à des répercussions sur les politiques des pays développés à économies de marchés, telles l'émergence de la question sociale, c'est à dire que les pays se préoccupent progressivement plus du quotidien des citoyens et de leurs modes de vie, on augmente par exemple les dépenses liées au secteur publique, même dans les États où le secteur nationalisé est faible, les dépenses publiques pèsent lourdement sur l'économie (elles influent sur 40 % de la production de la RFA ). Ces répercussions donnèrent par exemple en France naissance par une salve de réformes la même année donnèrent naissance à ce que l'on a appelé l'État providence, qui en redistribuant les revenus et en protégeant des risques sociaux(maladies, etc..) a permis d'améliorer la qualité de vie des ménages, et plus particulièrement les plus démunis. Par ailleurs, les institutions sans buts lucratifs (ISBL), ont permis aux ménages d'accéder à des «plateformes» sociales telles les associations sportives, ainsi que l'exclusion, qui touche principalement les plus démunis. En outre, ces opérations de structurations sociales ont été rendues possibles grâce au recours aux biens et services non-marchands (biens et services fournis par des administrations des ménages et obtenus à titre gratuit,il s'agit essentiellement de biens que l'on a produit pour soi-même (on parle d'autoconsommation), ou de services obtenus gratuitement ou pour une somme modique ou moyennant une participation de l'usager couvrant moins de la moitié des coûts réels (musées nationaux, enseignement, transports publics par exemple), services dont l'expansion a été favorisée par les Trente Glorieuses pour reprendre le terme typiquement français de Jean Fourastier (forte demande des équipements publiques liées au baby-boom, plus de financement pour plus d'équipements, etc..).
Par conséquent, force est de constater qu'on assiste depuis 1945 à une augmentation exponentielle de équipements non-marchands, qui représentent 40.9% des prélèvements en moyenne dans l'UE,et 44% en France (Jean Marie Harribey dans Le Monde diplomatique,2008) , ce qui fait que ces équipements prennent une part croissante dans le quotidien des ménages, d'où le fait que l'hypothèse selon laquelle la moyennisation (homogénéisation des pratiques sociales) est une fonction croissante de l'augmentation des consommations non-marchandes depuis 1945, n'est pas anodine.
Et c'est fort de cette hypothèse que nous allons tenter de confirmer cette corrélation en étudiant l'émergence de modèles sociaux communs par l'usage de biens et services non-marchands, puis l'effet décélérateur d'un fractionnement des modèles sociaux.
Tout au long de cette étude, il nous a été rendu possible de constater que la moyennisation aurait pu être réalisée par la croissance des productions non marchandes, mais ce n'est pas le cas à cause de facteurs de division sociale apparus pendant les Trente Glorieuses, donc l'homogénéisation des pratiques sociales est accrue proportionnellement aux biens et services non marchands, à condition de supprimer tout obstacle structurel.
Par ailleurs, la moyennisation étant favorable dans une certaine mesure aux individus, ses ralentisseurs sont donc à éradiquer, mais comment éradiquer des concepts moraux existants depuis des décennies?
[...] serait incapable de reproduire la tarte de Madame N., car en utilisant sa force de travail, Madame N. a incorporé une valeur ajoutée qui lui est propre, en effet, les techniques de conception de ces biens bien qu'identiques selon les milieux, aussi absurdes que cela puisse paraître, diffèrent selon les producteurs, ce qui fait que dans la famille s'instaure un modèle culturel unique basé sur ces biens uniques, du fait de l'unicité de ces biens, un autre ménage ne pourrait reproduire ce modèle social, mais peut par contre produire son propre modèle social, en outre, ce modèle social familial relie l'ensemble des membres d'une famille (autour d'une tarte aux pommes) et unifie donc ces membres sous un seul modèle social. [...]
[...] En outre, ces mesures luttent principalement contre l'exclusion, qui frappe davantage les plus démunis que le reste de la population, car Duisberry a montré que tout citoyen d'une classe donnée tend à acquérir le comportement de la classe d'au-dessus, et de plus, l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, qui a remis un rapport au gouvernement, note que les difficultés des plus pauvres se sont accrues entre 2002 et 2005 tandis que les revenus des ménages les plus riches n'ont cessé d'augmenter, les pauvres veulent donc s'insérer à notre société, mais en sont incapables, et encore plus aujourd'hui qu'autrefois, de plus Picketti montre dans sa thèse sur les inégalités qu'une homogénéisation de la consommation contribue à attribuer le même type de besoins à tous, et sachant que la classe moyenne tend à s'assimiler aux classes bourgeoises, épauler les plus démunis pour leur éviter l'exclusion dont parle Lazarfeld permettrait homogénéiser les consommations en un seuil commun, avec certes quelques disparités, et donc de regrouper les pratiques sociales et culturelles, ainsi s'explicite la visée de l'égalité des chances envers l'homogénéisation. [...]
[...] La production non marchande et la moyennisation Outre la fin de la guerre mondiale en Europe , l'année 1945 est caractérisée par des mutations idéologiques qui ont d'ailleurs donné lieu à des répercussions sur les politiques des pays développés à économies de marché, telle l'émergence de la question sociale, c'est-à-dire que les pays se préoccupent progressivement plus du quotidien des citoyens et de leurs modes de vie, on augmente par exemple les dépenses liées au secteur public, même dans les États où le secteur nationalisé est faible, les dépenses publiques pèsent lourdement sur l'économie (elles influent sur de la production de la RFA Ces répercussions donnèrent par exemple en France naissance par une salve de réformes la même année donnèrent naissance à ce que l'on a appelé l'État providence, qui en redistribuant les revenus et en protégeant des risques sociaux(maladies, etc . ) a permis d'améliorer la qualité de vie des ménages, et plus particulièrement les plus démunis. [...]
[...] Tout au long de cette étude, il nous a été rendu possible de constater que la moyennisation aurait pu être réalisée par la croissance des productions non marchandes, mais ce n'est pas le cas à cause de facteurs de division sociale apparus pendant les Trente Glorieuses, donc l'homogénéisation des pratiques sociales est accrue proportionnellement aux biens et services non marchands, à condition de supprimer tout obstacle structurel. Par ailleurs, la moyennisation étant favorable dans une certaine mesure aux individus, ses ralentisseurs sont donc à éradiquer, mais comment éradiquer des concepts moraux existants depuis des décennies ? [...]
[...] C-La famille noyau du modèle social Le modèle familial classique est l'emblème type du milieu social par excellence, du fait qu'il s'agit du premier milieu social de l'enfant (un enfant de 3 mois ne connait pas grand-chose d'autre que sa famille) , mais aussi du fait que la famille porte le modèle conjugal traditionnel (Une mère, un père, les deux sont mariés). La famille possède des biens non marchands qui lui sont propres, c'est-à-dire qu'un ménage produit un bien de consommation non marchande qu'aucun autre ménage ne pourrait produire, par exemple, si Madame Ne fait une tarte aux pommes, ce sera la tarte aux pommes de Madame N., Madame Z. [...]
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