Management, TIC, e-transformation, déclin américain, paradoxe de Solow, investissements traditionnels, taux d'accès à Internet
Dans un premier temps, les ménages et les entreprises effectuent un premier équipement en biens et services de TIC. En cela, les TIC sont un facteur de croissance économique puisqu'il existe une forte demande pour ces produits. L'effet de la croissance dépend bien sûr de la taille du secteur producteur de ces biens. La France a connu cette période à la fin des années 90, les TIC participent à la croissance à hauteur de 25% soit presque un point de croissance par an sur trois ans. Mais ce phénomène s'épuise rapidement, quand les taux d'équipement sont satisfaisants. C'est la situation que l'on connait aujourd'hui avec un ralentissement de la demande de ces produits qui contraint les entreprises du secteur à une cure d'austérité.
[...] C'est l'e-transformation telle que la décrit et l'applique France Telecom. Ces technologies diffusent dans tout le tissu économique, selon un ordonnancement qui dépend de la proximité des organisations avec ces technologies : les banques par exemple ou les grandes entreprises travaillent déjà beaucoup avec l'informatique ou les systèmes d'information intégrés. Rapidement ces entreprises s'engagent dans une démarche d'acquisition de ces nouvelles technologies et se réorganisent autour d'elles. Selon les entreprises concernées, cette phase pourrait durer jusqu'à la fin de la décennie. [...]
[...] L'investissement américain sur la décennie 90 a été tellement fort qu'on estime qu'une partie a été gaspillée. La productivité américaine Ces investissements ont cependant été porteurs d'efficacité accrue. L'augmentation de la productivité apparente du travail aux Etats-Unis depuis 1995 ne fait aucun doute : elle a augmenté annuellement presque deux fois plus vite entre 1995 et 2006 qu'entre 1974 à 1995. Le gain annuel est même de depuis 1998. La croissance de la productivité retrouve donc son niveau des 30 glorieuses, de par an. Ce constat clôt le débat autour du paradoxe de Solow. [...]
[...] Ce sont quatre conditions à l'adhésion de l'économie de la connaissance, dans une logique égalitaire de type social-démocrate. Autrement dit, l'entrée dans l'économie de la connaissance n'appelle pas nécessairement une déréglementation toujours plus forte des marchés, en particulier du marché du travail. La France n'a pas connu cette augmentation tendancielle du progrès technique. Plus globalement, la croissance des gains de productivité a décliné dans l'UE ces dix dernières années, particulièrement dans les 4 grands pays de la zone euro (France, Italie, Espagne et Allemagne). [...]
[...] A la fin des années 90, les entreprises du secteur des TIC ont distribué leurs gains de productivité : - A leurs clients par l'intermédiaire de la baisse des prix des produits technologiques et par suite de la baisse du niveau général des prix. - A leur salariés, en particulier ceux travaillant dans le secteur des TIC dont la rémunération est en moyenne deux tiers plus élevée que la rémunération moyenne du secteur privé - A leurs actionnaires qui ont bénéficié dans les années 90 des plus- values considérables réalisées sur le NASDAQ américain. Une nouvelle économie européenne ? Le nouveau régime de croissance est étroitement associé aux Etats-Unis. [...]
[...] Les TIC, une révolution économique ? Un schéma de la révolution économique liée aux TIC Les TIC, élément de demande Dans un premier temps, les ménages et les entreprises effectuent un premier équipement en biens et services de TIC. En cela, les TIC sont un facteur de croissance économique puisqu'il existe une forte demande pour ces produits. L'effet de la croissance dépend bien sûr de la taille du secteur producteur de ces biens. La France a connu cette période à la fin des années 90, les TIC participent à la croissance à hauteur de 25% soit presque un point de croissance par an sur trois ans. [...]
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