Une place de marché est un lieu d'échange où plusieurs acheteurs et vendeurs se rencontrent afin de conclure des transactions. Les places de marché se différencient donc de l'e-commerce traditionnel, où plusieurs acheteurs négocient avec un seul vendeur, et de l'e-procurement, où un seul acheteur négocie avec plusieurs vendeurs. Nous sommes sur un système d'offre et de demande où des acheteurs et des vendeurs font état de leurs besoins et de leurs productions avec des propositions financières.
Cette définition fait référence à plusieurs formes d'échange électronique. Nous examinerons les typologies qui sont aujourd'hui proposées à des fins de description mais qui permettent surtout d'analyser les nouvelles formes de relations qui s'instaurent entre entreprises.
[...] Le but premier des entreprises est de recueillir de l'information. Sur la plupart des places de marché, les transactions ne sont pas finalisées directement en ligne, notamment pour des raisons juridiques et financières. En venant sur une place de marché, les acheteurs veulent surtout agrandir leur choix en trouvant de nouveaux fournisseurs. En outre, ils veulent souvent pouvoir opérer des transactions en restant anonymes, ce qui est un avantage décisif dans le cadre de négociations commerciales. Enfin, ils cherchent à réduire le temps et les moyens consacrés à la fonction achat tout en rendant le process plus rigoureux. [...]
[...] L'intermédiation d'une place de marché rajoute le souci supplémentaire de sa sécurité. C'est l'une des raisons d'être des places de marché privées que, par définition, les créateurs peuvent contrôler ; formes et fréquence des relations : outils de suivi (formalisation, système documentaire, part de la subjectivité dans les évaluations) et contacts physiques (entretiens, réunions, etc.), stabilité des personnes assurant les relations ; modalités d'établissement de la confiance mutuelle. La force de la confiance repose sur la fiabilité des informations échangées et de la technologie de transmission, la compréhension mutuelle des méthodes de gestion et une solide éthique des affaires ; échange d'informations professionnelles avec les fournisseurs sur les plans de charge, plans directeurs, carnet de commande, prévisions d'évolution générale de l'activité ; degré de compétence requis du fournisseur. [...]
[...] Certains analystes industriels estiment qu'une entreprise ne peut utiliser les enchères inversées pour plus de de ses approvisionnements. Les facteurs culturels jouent aussi naturellement un rôle : dans un contexte où le partenariat est valorisé, il n'y a que peu de place pour ces procédures en dehors de l'achat des biens standards. Coûts et avantages des enchères inversées Dans cette procédure, les différentes offres peuvent être facilement comparées. Les informations recueillies donnent à l‘entreprise acheteuse une vision dynamique du marché. [...]
[...] Les fournisseurs potentiels, éventuellement présélectionnés, présentent leurs propositions au cours d'une période définie. Pendant la période d'enchères, l'identité des soumissionnaires peut rester confidentielle, dans ce cas, seul le nouveau classement est communiqué à chaque nouvelle soumission. L'enchère prend fin lorsque aucune nouvelle offre n'est présentée ou à l'expiration de la période convenue. Le choix va au moins disant. Dans les enchères inversées organisées sur une place de marché électronique, la différence majeure réside dans le laps de temps très court du déroulement de la procédure d'enchères proprement dite (souvent moins de deux heures) et donc dans la quasi-simultanéité des propositions et leur caractère dynamique. [...]
[...] La détermination des prix utilise souvent les procédures d'enchères mais peut aussi se référer à un catalogue en ligne. Services à valeur ajoutée On peut enfin opérer des classements selon la nature des services proposés par la place de marché. Ils peuvent être plus ou moins complets et/ou spécifiques. Parmi les services relativement courants que l'opérateur d'une place de marché peut proposer de réaliser pour son client : présentation d'un catalogue général, de documentation, d'information sur les produits ; procédures de qualification des fournisseurs, permettant de les classer en divers niveaux selon les produits autorisant ou non leur participation à des appels d'offres ; regroupement des offres et/ou des demandes ; services logistiques : entreposage, transport, douane ; reporting des opérations réalisées par ou pour le client, facturation, récapitulatifs avec traitements statistiques ; systèmes de paiement sécurisé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture