Après que Guillaume et Marie furent confirmés en tant que monarques joints en 1689, les partisans de Jacques VII, dont son fils, Jacques François Edouard Stuart, « le Vieux Prétendant » devinrent célèbres sous le nom de « jacobites ».
Le terme vient du latin pour Jacques -Jacobus- mais à l'époque, il avait surtout une connotation péjorative. Dans la Bible, Jacob trompe son père Isaac qui lui donne une bénédiction en fait destinée à son frère. Le terme « jacobite » est donc une référence à l'invention créative mais improbable selon laquelle le « Vieux Prétendant » n'était en fait pas le fils de Guillaume et de Marie de Modène : les souverains n'avaient donc pas d'héritier, selon cette rumeur, pour poursuivre la dynastie.
[...] Telle fut la fin du soulèvement jacobite en Ecosse. MacKay consolida et agrandit le fort à Inverlochy il avait été construit pour Cromwell dans les années 1650. Il le rebaptisa Fort William du nom du nouveau roi (Guillaume se dit William en anglais). Jacques, pendant ce temps, fit savoir qu'il lèverait une armée de catholiques romains en Irlande et qu'il les ferait venir en Ecosse afin de préparer une attaque sur l'Angleterre. Guillaume prit donc en bateau le chemin de l'Irlande avec une armée et attaque Jacques lors de la bataille du Boyne en 1690. [...]
[...] Les ambitions jacobites ne se limitaient pour autant pas à l'Ecosse. Jacques VII, son fils Jacques François Edouard et son petit-fils Charles Edouard, le Jeune Prétendant étaient tous trois, chacun à son époque, très motivée pour retrouver le trône d'Angleterre. Pour eux, l'Ecosse n'était qu'un marchepied pour sécuriser le royaume du sud. Après tout, l'Angleterre était l'une des plus grandes puissances européennes. Il faut aussi se souvenir que Charles II ne se rendit jamais en Ecosse après la Restauration de 1660 et que Jacques, lui-même, montra peu d'intérêt pour le royaume du nord. [...]
[...] Les pertes étaient considérables de part et d'autre. MacKay réunit alors 400 de ses hommes et les conduisit vers le sud en direction de Weem. Le 10 août, il était à Aberdeen avec une nouvelle armée. Les jacobites victorieux, menés à présent par un soldat professionnel irlandais, le colonel Cannon, et dont les effectifs avaient été gonflés par de nouvelles recrues, descendirent sur Dunkeld. La ville était tenue par 1200 caméroniens à l'intérieur des murs du quartier de la vieille cathédrale. [...]
[...] Vers sept heures du soir, les jacobites reçurent l'ordre de charger. Les hommes de MacKay firent feu, causant beaucoup de dommages chez les Highlanders, mais la charge se poursuivit. L'essentiel de l'armée du gouvernement fut mis en déroute après des combats d'une violence rare. Après la bataille, la passe était remplie d'hommes en fuite. La bataille de Killiecrankie aura laissé des traces dans les esprits. Les vaincus en tirèrent des leçons : il y avait nécessité de construire pour leurs troupes des voies de communication qui présente moins de danger et surtout qui accélère leur circulation. [...]
[...] La chanson se fonde sur un poème de Sir Walter Scott. On ne parle plus aujourd'hui en Ecosse de Bonnie Dundee Tout le monde le connaît sous ce nom. Bien peu sans doute pourraient citer son nom véritable. MacKay résista une dernière fois. Claverhouse conduisait l'attaque, mais il fut blessé à l'estomac par une balle de mousquet. Ses hommes en lutte furent écartés de lui et la légende veut qu'il ait été achevé par un pilleur alors qu'il était à terre. [...]
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