Signification du sacre, fondement divin, monarque, droit divin, sociétés antiques
Le roi n'est pas un pur laïc, il est roi et dieu tout à la fois. Le sacre correspond à une idéologie, à des principes, à une croyance. Il a la vertu de faire du roi le lieutenant de dieu sur terre. Le sacre a affirmé que la monarchie était de droit divin.
Si on remonte le cours du temps on tombe régulièrement sur des représentations de dieux, les sociétés antiques sont imprégnées par les obligations, devoirs que les hommes ont vis-à-vis des dieux, par la place des religions dans la vie quotidienne.
Dans ces sociétés antiques le pouvoir de l'état est imbriqué au pouvoir des dieux, il est inséparable de la place des dieux dans la cité, dans l'organisation sociale, ou dans l'organisation politique.
[...] C'est bien un parcours initiatique qui faisait du roi un roi prêtre. La signification du sacre Le sacre a une portée spirituelle ; le personnage sacré participe aux mystères divins l'onction d'huile sainte que recevait le roi d'Israël faisait d'eux des rois prêtre. L'onction dans l'antiquité permettait de considérer que l'homme qui recevait l'onction passait du profane au sacré. Les chrétiens ont utilisé l'onction pour ordonner les prêtres et les évêques. Le roi de France qui recevait l'onction était ordonné au même titre qu'un évêque ce qui signifie qu'ayant reçu l'onction le roi n'était plus un simple laïque mais il était selon l'expression un évêque du dehors et c'est le chancelier d'Aguesseau qui utilisera l'expression roi et prêtre tout à la fois Les sujets considèrent que le roi sacré était protégé de dieu, il était hors du commun, le roi sacré était nécessairement le plus auguste, le plus saint et le plus inviolable. [...]
[...] En conséquent, en partant d'un tel postulat l'origine divine du pouvoir rend le pouvoir légitime qu'il s'agisse du pouvoir d'un seul ou qu'il s'agisse du pouvoir de plusieurs. [...]
[...] Le sacre fait de la fonction royale un sacerdoce. Le sacre fait du roi et de la royauté une mythologie royale. Mais on peut dire aussi que le sacre est à l'occasion habillement utilisé pour gouverner et surtout le sacre participe à la mise en scène du pouvoir royal, il participe au merveilleux monarchique. II. Le fondement divin L'origine divine du pouvoir Contrairement aux convictions qui ne souffrent pas de véritable contestation aujourd'hui, personne ne doute sous l'Ancien Régime que la source ultime du pouvoir est en Dieu. [...]
[...] Le roi entre dans la cathédrale sous les acclamations, là il doit prêter plusieurs serments : il s'engage à défendre l'église, à la protéger et à lui conserver ses libertés ; à maintenir la paix sans son royaume ; à ce que la justice soit bien rendue ; à défendre et à protéger les ordres du saint esprit et de Saint Louis. Quand le roi a prononcé ces serments l'archevêque de Reims procédait à l'élection, le but de cette élection, de ce rite était de pouvoir acclamer le roi trois fois par la formule suivante : nous approuvons, nous voulons ensuite on procédait à la bénédiction de l'épée, du sceptre, de la couronne et les habits du sacre. Ensuite, le roi était à genoux et il recevait l'onction en 9 points. [...]
[...] En effet, elle s'appuie sur le sacre, le titre de roi très chrétien et l'élection divine. Le monarque est de droit divin En 1620 (règne de Louis XIII) on affirme que le roi est un dieu corporel. On affirme également que les rois sont ordonnés de dieu et que quiconque affirmerait le contraire serait blasphémateur et sacrilège. C'est au XVII que s'épanoui la théorie de la monarchie de droit divin. Quand l'homme est destiné à vivre en société dieu établi son pouvoir en société de manière à ce que la vie sociale soit paisible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture