Missionnaires, prêtres, Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, sacerdoce
Le document soumis est un extrait de Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie tiré des Œuvres complètes, un recueil regroupant diverses œuvres de Saint Louis-Marie GRIGNION DE MONFORT. Ce dernier, né en 1673 en Bretagne, était un missionnaire de l'Eglise catholique qui prêcha dans le centre et l'ouest de la France et notamment à Nantes et Poitier où il réorganisa l'hôpital de la ville.
Issu d'une famille bourgeoise assez aisée, il fut envoyé dans un collège jésuite à Rennes avant d'aller préparer le sacerdoce à Paris. En 1700, il fut ordonné et fit vœux de pauvreté malgré la richesse de sa famille. Il se consacra alors à la prédication dans des missions et fonda, en 1703, une congrégation féminine connue sous le nom des filles de la sagesse dont le but premier était l'hospitalité et qui très vite se tourna vers l'éducation des enfants pauvres.
[...] Ainsi on en déduit que cette compagnie est dévouée à la vierge Marie. Cela nous est également indiqué par le nom même de la compagnie qui est compagnie de Marie L'orientation mariale de cette organisation s'explique par la dévotion à Marie de son fondateur : Louis-Marie GRIGNION DE MONTFORT (on remarque d'ailleurs que son nom de religion est Louis- Marie ; ce qui montre une nouvelle fois sa dévotion à la vierge). En effet, il pensait que la dévotion mariale était une composante essentielle de la spiritualité. [...]
[...] Ainsi, les prêtres de la compagnie de Marie ne doivent demander l'aide de personne et faire leurs missions à l'abandon à la Providence (l.4). Si on s'intéresse à ce dernier terme, on s'aperçoit qu'il apparaît quatre fois dans les trois premiers paragraphes. Mais qu'est ce que signifie ce mot ? Si on regarde la définition qu'en donne l'Eglise on a ceci : la Divine Providence, se sont les dispositions par lesquelles Dieu conduit avec sagesse et amour toutes les créatures jusqu'à leur fin ultime Ainsi se fier à la Providence revient à se faire guider par Dieu et non au hasard. [...]
[...] Ainsi on s'aperçoit que leurs rôles étaient, en plus de convertir, d'instruire le peuple au sujet de la chrétienté afin notamment de mettre fin aux préjugés. Cette instruction, du fait de l'illettrisme de certains, était basée sur la parole, la vue, et les gestes. En effet des chants et des prières étaient répétés plusieurs fois par jour. De plus on montrait des images et des missionnaires faisaient des cours de catéchismes. Après le départ des missionnaires, les habitants de la paroisse étaient tenus de continuer ce qu'ils avaient appris et cela se faisait à travers des confréries créées à la fin de la mission. [...]
[...] D'autant plus que depuis les guerres de religions, le royaume de France a connue une phase de déchristianisation. Ainsi, l'Eglise se retrouva confrontée à un double problème : d'une part le protestantisme et d'autre part la perte de l'identité catholique chez certaines personnes. De ce fait, depuis le concile de Trente, des missions furent organisées dans le royaume de France et en Europe dans le but de lutter contre la monté du protestantisme et de redonner la foi à certains catholiques. Ce mouvement missionnaire connue son apogée aux XVIIe et au XVIIIe siècle. [...]
[...] Enfin, une fois la mission finie, une confession générale (l.40) dans le but de purifier de leurs pêchers les habitants de la paroisse. En plus de cela, la mission se caractérisait par la fondation d'une confrérie (l.33) ; c'est-à-dire une association de laïcs (il s'agit de personnes ne faisant pas partie du clergé) mettant en pratique les principes chrétiens de vie fraternelle et de secours mutuels. Les nouveaux convertis ou reconvertis devaient ainsi continuer de pratiquer tout ce qu'ils avaient appris auprès des missionnaires lors de la mission. [...]
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