Gaspar de Guzman, comte d'Olivares, ministre espagnol, Philippe III, gentilhomme
L'époque moderne a connu une confrontation politique entre la France et l'Espagne, et plus précisément entre ses deux ministres jouissant d'un grand pouvoir : Olivares (pour l'Espagne) et Richelieu (pour la France). En 1634, l'Espagne est en pleine crise, et ce, depuis la fin du règne de Philippe II. À la mort de Philippe II en 1598, son fils dit Philippe III prend le relai avant de laisser place à son fils Philippe IV en 1621, date de sa mort. L'auteur est donc contemporain de cette époque et a donc connu, le célèbre ministre espagnol qu'a choisi le Roi : Gaspar de Guzman comte d'Olivares. La date de 1634 est aussi la dernière année du mandat d'ambassadeur de l'auteur Francesco Corner.
[...] Intouchable C. Mal Aimé Introduction: L'époque moderne a connu une confrontation politique entre la France et l'Espagne, et plus précisément entre ses deux ministres jouissant d'un grand pouvoir : Olivares (pour l'Espagne) et Richelieu (pour la France). En 1634, l'Espagne est en pleine crise, et ce, depuis la fin du règne de Philippe II. À la mort de Philippe II en 1598, son fils dit Philippe III prend le relai avant de laisser place à son fils Philippe IV en 1621, date de sa mort. [...]
[...] À la mort de son oncle Zuniga le 7 octobre 1622, Olivares entre au conseil d'État au poste de ministre. Fort des intérêts de la couronne que lui a confié le roi comme nous l'écrit Francesco Corner, il se place pratiquement au dessus du Roi, comme le plus grand souverain et non pas tel un ministre comme on l'entend aujourd'hui ; l'auteur le qualifie même de directeur absolu du gouvernement à la ligne 7. Même s'il n'était pas destiné à une carrière politique au départ, Gaspar de Guzman a réussi, par la force des choses à devenir un personnage plus qu'important dans le Royaume d'Espagne. [...]
[...] Cet homme de 45 ans et assez corpulent comme nous le décrit l'ambassadeur Vénitien, a une véritable soif de pouvoir. Cette soif s'illustre très bien dans les manœuvres qu'il a fait avec l'aide de son oncle, ou encore par sa personnalité manipulatrice. Il influençait énormément le Roi puisque Philippe IV lui demandait conseil pour chaque nominations, don Gaspar en profite pour asseoir son pouvoir sur le Royaume d'Espagne et prendre une place importante dans la gestion du Royaume, en effet, il nomme des personnes n'ayant qu'un talent ordinaire (ligne 17) aux postes vacants. [...]
[...] Malheureusement pour lui, sans fils et même sans fille après sa mort, il se voit obliger de donner ce formidable héritage à son neveu même s'il n'y est guère attaché (ligne 68). D'autant plus qu'avec la Guerre contre la France qui se préparait, Le comte-duc, avec l'accord du Roi et des Cortes, installa un impôt permettant à la couronne royale de payer les ressources et le matériel nécessaire pour la guerre mais aussi de s'enrichir considérablement puisqu'il demandait neuf millions de ducats payables en trois ans. À la fois autoritaire et assoiffé de pouvoir, Olivares concentre tout les pouvoirs entre ses mains et veut tout diriger seul. [...]
[...] Conclusion : Gaspar de Guzman fut donc un personnage important dans l'Espagne moderne. Cet homme, au destin d'abord de clerc, s'est vu acquérir d'un pouvoir considérable. Utilisé par l'autorité, et rongé par son envie d'avoir toujours plus, comme l'illustre sa volonté d'unifier l'Espagne pour mieux régner, il s'est fait détesté du peuples et des provinces autour de la Castille. Les vagues de mécontentements l'ont contraint à s'exiler un première fois en 1643 dans ses domaines de Loeches avant que le Roi se voit obliger de l'exiler encore plus loin dans la même année : à Todo où le Ministre Tout Puissant mourra en 1645. [...]
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