États français, ports français, époque moderne, commerce triangulaire, commerce transocéanique, exploitation négrière, traite négrière, marchandage d’esclaves, économie de plantation, exploitations agricoles
Au XVIIIe siècle, prônait un commerce bien particulier, la traite et l'exploitation négrières. Cela faisait la fortune des négriers, qui achetaient les esclaves pour les vendre plus cher, et des « exploiteurs » qui faisaient travailler leurs esclaves toute la journée pour produire un maximum de produit afin de les revendre.
La traite négrière prenait place dans le cadre du commerce triangulaire. Ce commerce commençait dans les ports négriers français du XVIe au XIXe siècle, ce phénomène a entraîné la déportation de millions d'individus d'origine africaine vers les colonies européennes.
[...] L'économie de plantation et de traite La traite négrière (ou économie de traite) était l'un des quatre piliers du commerce triangulaire, il se fondait sur l'enlèvement et le commerce des Noirs d'Afrique, suivie de leur déportation, essentiellement aux Antilles et au Brésil, où ces hommes, femmes et enfants étaient réduits en esclavage. Fonctionnement du commerce triangulaire Là-bas se trouvaient des exploitations agricoles (soit l'économie de plantation) dans lesquelles travaillaient et vivaient les esclaves sous l'autorité d'un propriétaire. Elles étaient généralement consacrées à un seul type de culture, produite en masse. Les plantations les plus courantes étaient celles de coton, de tabac, de café et de fruits comme les bananes. [...]
[...] Les ports français, et l'économie de plantation et de traite au XVIIIe dépendaient étroitement les uns des autres, si l'un d'eux n'existait pas alors tout se serait arrêté. [...]
[...] Ainsi, certains ports français devinrent de plus en plus importants, au détriment de d'autres, le port de Nantes, passe du premier au dernier rang, alors que le port de Bordeaux prend peu à peu sa place. Croissances fastueuses et côté sombre De ce fait, ceux-ci pouvaient envoyer de nombreux bateaux sur les côtes africaines, afin de récupérer énormément d'esclaves. Ainsi, les colonies françaises étaient plus remplies et produisaient plus de denrées. Les marchands faisaient alors plus de bénéfices à leur retour aux ports français, et développaient leur commerce tout en attirant de nouveaux marchands. [...]
[...] Effectivement, le trafic colonial prend une part croissante dans l'économie des ports de 1730 à 1787. Entre ces deux dates, la place de Nantes passe du premier au dernier rang. Elle passe de à En 1730, Bordeaux est au second rang derrière Nantes avec de ses échanges. En 1787, il occupe le premier rang avec Le commerce triangulaire Les "échanges" en question s'étaient définis dans une zone distincte nommée les commerces triangulaires, celui-ci débute au XVIe siècle. Il impliquait l'Europe, l'Afrique et le continent américain dans une traite des Noirs de grande ampleur. [...]
[...] L'économie de traite a continué à faire des ravages sur les côtes africaines, entraînant la mort de plusieurs millions d'Africains, le trafic d'êtres humains présents sur les côtes africaines était tellement lucratif qu'il devint l'un des quatre piliers économiques du commerce triangulaire faisant la fortune des négociants, mais aussi de l'économie de plantation, qui dépend directement de ce pilier. L'économie de plantation fonctionnait grâce au commerce d'esclaves sur les côtes africaines, les propriétaires qui dirigeaient les plantations les échangeaient, contre des denrées précieuses en Europe et obtenaient de nouveaux ouvriers pour produire encore plus de produits. Cette économie devint l'un des piliers économiques du commerce triangulaire, dont dépendaient les autres. [...]
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