1871, 1873, 1903, 1926, Classe de Seconde professionnelle, Français, Sur une barricade, L'Année terrible, Soleils couchants, Chanson d'Automne, Poèmes saturniens, A la faveur de la nuit, Corps et Biens, Victor Hugo, Verlaine, Robert Desnos, Maximilien Luce, Charles Monnet, René Magritte, poésie, peinture
Le document répond à plusieurs questions concernant le poème « Sur une barricade » de Victor Hugo et le tableau « Une rue de Paris en mai 1871 ou la Commune » de Maximilien Luce :
1) À quel fait historique se réfèrent le poème et le tableau ?
2) Comment Victor Hugo rend-il son poème vivant ? Émouvant ?
3) Que dénonce-t-il ?
4) Le tableau a-t-il la même visée ? Pourquoi ?
5) Pourquoi le poème et le tableau, tout en donnant l'illusion du réel, sont-ils des oeuvres d'imagination ? Aidez-vous de l'introduction et des sources.
[...] HUGO rend le texte vivant grâce au Discours Direct, visible par les tirets et l'alternance première et deuxième personne dans le dialogue. L'Enfant innocent auquel s'identifie le Lecteur fait figure de héros. Son courage et sa détermination forcent le respect, alors que l'Officier se moque de lui et pense que le gamin cherche une excuse pour fuir. Mais ce dernier revient sur les lieux pour être exécuté et agit ç la hauteur de la cause qu'il défend (ici la Liberté et le refus d'un régime autoritaire). [...]
[...] L'Année terrible, Sur une barricade - Victor Hugo (1872) et Une rue de Paris en mai 1871 ou la Commune - Maximilien Luce (1903) - Questions et réponse d'analyse littéraire 02/09/2023 VISIONS ET REGARDS D'ARTISTES SUR LE MONDE V. HUGO poème « Sur une barricade » in L'Année terrible (1871) P. VERLAINE poèmes « Soleils couchants » et « Chanson d'Automne » in Poèmes saturniens (1868) R. DESNOS poème « A la faveur de la nuit » in Corps et Biens (1926) M. [...]
[...] HUGO dénonce la violence (verbale/physique) et s'engage en utilisant les mots comme des armes au service de ses idées. L'auteur critique un pouvoir autoritaire, qui envoie les troupes pour s'imposer dans un bain des sangs ; alors que des hommes luttent au prix de leur vie pour défendre leur liberté. Le texte est original et montre la capacité d'invention de l'auteur. Grand défenseur de la République, V. HUGO s'appuie sur les réalités politiques que traverse l'époque pour éclairer ses contemporains et les amener à plus de raison. Le tableau a-t-il la même visée ? [...]
[...] L'Officier, enfermé dans ses préjugés (Cf « ces voyous) et son humour déplacé (Cf « attends ton retour », « rires » et son ton inquisiteur (Cf « es-tu de ceux-là ? tu veux t'enfuir ? où loges-tu comme toute la soldatesque, finit par accorder la vie sauve à l'Enfant, comprend l'absurdité de la situation à la fin du texte et s'humanise en réalisant ses erreurs (Cf ressent « honte », « sang coupable », « mort stupide » = personnification, « le rire cessa »). Le terme « grâce » introduit une autre dimension et sacralise le moment. [...]
[...] Le tableau (ou peinture) a la même visée (ou but/ dessein/ intention) que le poème. En effet, les auteurs évoquent tous deux la mort d'innocents et renvoient à des évènements historiques. Pourquoi le poème et le tableau, tout en donnant l'illusion du réel, sont-ils des œuvres d'imagination ? Aidez-vous des sources. Par le biais des mots ou de l'image, les auteurs (Poète/ Peintre) revisitent l'histoire de France et délivrent un message aux Lecteurs. Ils livrent leur vision, fruit de leur imagination et portent visiblement un regard négatif sur la nature humaine, capable d'atrocité si on ne l'éduque pas. [...]
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