Sorcellerie, chasse aux sorcières, hérétique, église, Jeanne d'Arc, démonologie, diabolisme
La chasse aux sorcières est un évènement qui prend place à l'époque moderne. Elle a lieu dans la majorité des pays européens, durant une période d'un siècle environ, entre 1560 et 1660. La fin de la chasse aux sorcières est signée, en France, sous Louis XIV, au cours de l'année 1682. Par contre, dans d'autres régions d'Europe comme la Pologne, la chasse anti-sorcières s'est arrêtée au XVIIIe siècle. C'est autour du Rhin que la chasse aux sorcières a été la plus active. Dans le Val, situé en Alsace-Lorraine actuelle, par exemple, il y a eu 41 procédures de sorcelleries entre les années 1571 et 1618. La majorité a été conclue par des peines de mort et ce ne sont que des femmes qui ont été exécutées. La première femme à ouvrir la voie des bûchers et de la chasse aux hérétiques n'est autre que Jeanne d'Arc, en 1431. Au total, entre 30 000 et 50 000 personnes seront exécutées pour sorcellerie, et plus de 75 000 procès seront menés en Europe et dans les colonies du Nouveau Monde.
Toutefois, derrière ces chiffres, il y a des femmes et des hommes. Ainsi, il serait légitime de nous demander si un type de femme était particulièrement visé par les procès en sorcellerie, ou si toutes les femmes pouvaient être accusées, quelle que soit son apparence ou son appartenance sociale.
[...] La chasse aux sorcières est un évènement qui prend place à l'époque moderne. Elle a lieu dans la majorité des pays européens, durant une période d'un siècle environ, entre 1560 et 1660. La fin de la chasse aux sorcières est signée, en France, sous Louis XIV, au cours de l'année 1682. Par contre, dans d'autres régions d'Europe, comme en Pologne, où la chasse anti-sorcière s'est arrêtée au XVIIIe siècle. C'est autour du Rhin que la chasse aux sorcières a été le plus active. [...]
[...] VINTLER (Johannes), Das Buch der Tugend, Augsbourg Ouvrages ARNOULD (Colette), Histoire de la sorcellerie, Édition Tallandier, Paris BRIGGS (Robin), Witches and Neighbourgs, Londres, Harper Collins FOLLAIN (Antoine), Le crime d'Anthoine, Enquête sur la mort d'une jeune femme dans les Vosges au XVIIe siècle, l'Harmattan, Paris GAUVARD (Claude) (dir.), Présumées coupables : Les grands procès faits aux femmes, Paris, L'iconoclaste, Archives nationales HAUGENEDER (Alisa), Verfolgt, verkannt, gefürchtet. Hexenverfolgung als europäisches Phänomen, unter näherer Einbeziehung des österreichischen Raumes. Diplomarbeit, Universität Wien KORS, Alan, Charles, PETERS Edward, Witchcraft in Europe, 400-1700, A documentary history, Philadelphia MUCHEMBLED (Robert), Diable Paris, Seuil REMY (Nicolas), La démonolâtrie, trad. Jean Boës, Nancy, Presses Universitaires de Nancy Articles SIMON (Maryse), La sorcière moyenâgeuse faussement médiévale ? Construction d'une image fantasmagorique In : Fantasmagories du Moyen Âge : Entre médiéval et moyen-âgeux [en ligne]. [...]
[...] D'une part on voit une femme jeune est belle, qui se soucie de son image, vaniteuse. Et d'autre part, on a une femme plus âgée, avec un visage disgracieux étant accompagné de chats et de chiens, avec un chapeau orné de bijoux. Ces femmes qui font partie intégrante de la vie de la communauté, ayant pour la majorité des métiers de service, comme les blanchisseuses ou les guérisseuses. Les femmes de tout milieu social sont attaquées par cette superstition, elles sont représentées, pauvres ou riches, enfourchant un balai ou emmenées par un démon pour s'adonner à des pratiques sexuelles mal vues par la population ou se métamorphoser pour attaquer des bêtes. [...]
[...] Pendant longtemps les femmes disposaient de plus de droits qu'au XVIIe et au XIXe siècle. Dans toutes les classes sociales, les femmes tenaient un rôle important dans la société. Le changement de vision apparaît au XVI[e] siècle surtout après la seconde moitié de celui-ci. Alors le statut de la femme dans la société et dans les lois se dégrade. Au XVe siècle par exemple, la femme bénéficiait de « capacité juridique », c'est-à-dire qu'elle était propriétaire de ses biens, toutefois son mari pouvait s'en servir comme bon lui semblait. [...]
[...] Celle-ci est squelettique, elle porte une faux. Mais cette représentation a une symbolique aussi forte, elle montre que les femmes sont vaniteuses, pourries de l'intérieur et qu'elles sont déjà damnées à force de se soumettre aux plaisirs de la vie. Ainsi, malgré leurs beautés extérieures, leurs intérieurs ne sont que pourriture. De fait, cette vision de la femme, qui se rapproche de la mort, au début du XVIe siècle, concorde avec l'apparition de vieilles sorcières, de même que le désir sexuel devient transgressif, ce qui amène à la conclusion de l'union de la femme avec le diable. [...]
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