Le 24 juin 1793, l'Assemblée Nationale édictait la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. En prenant cette décision les députés, faisaient désormais de la France, ce grand pays que tous les habitants de la Terre nous envient ! Au demeurant, la France faisait encore partie de ces pays dits esclavagistes, c'est à dire de ces endroits dans lesquels l'homme qui n'était pas blanc n'était rien d'autre qu'une marchandise ! Le mot « esclavage » n'apparaissant pas dans le texte, était – ce un simple oubli des élus ?…
En fait, la volonté manifeste de supprimer l'esclavage n'apparut officiellement que le 4 février 1794, lorsque la Convention Nationale décida enfin : « … l'esclavage des nègres dans toutes les colonies est aboli, tous les hommes sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies sont citoyens français, et jouiront de tous les droits assurés par la Constitution ». L'esclavage des hommes de couleur étant enfin aboli ; une question tout aussi simple que complexe se posa alors dans les esprits de tous ces gens intéressés de prés ou de loin, par le commerce des êtres humains : par qui allait – on désormais remplacer cette main-d'œuvre gratuite ?..
Il se trouve que la colonie française qui semblait le plus avoir utilisé la traite négrière fut la Guyane. Aussi, dés 1792, les colons du lieu envoyèrent sur Paris, un délégué chargé de plaider leur cause devant les républicains…
Paradoxalement, cet homme a totalement échappé à la curiosité des historiens; il s'agit d'un certain André Pomme, un homme au passé curieux né à Arles en Provence, que je n'hésite pas à classer dans le casier des grands oubliés de l'Histoire de France … Tant il est vrai, qu'après avoir étudié sa vie pendant prés de cinq ans, j'avoue que j'ai encore beaucoup de mal à en parler et à plus forte raison, à coucher sur le papier les quelques indices biographiques qui ont été conservés dans les archives de nos bibliothèques … Et pourtant, il apparaît que cet homme qui va devenir un des plus implacables députés de la Convention a activement collaboré avec les principaux acteurs de la Révolution française. De nos jours, force est de constater que rien n'a transpiré de sa vie pourtant si riche en évènements pour le moins sulfureux !
Comment avait-il pu se faire que le souvenir d'André Pomme reste ainsi enfoui pendant plus de deux siècles dans les recoins de notre mémoire collective ? A quoi donc, était dû cet oubli de la collectivité et les nombreuses lacunes biographiques qui cernaient le personnage ? Voici donc, comment à l'heure actuelle, on peut résumer la vie de cet homme… Invisible !
Ce n'est pas tout à fait un hasard si en effet, André Pomme doit être considéré comme un de ces « Oubliés de l'Histoire », tant il est vrai que les quarante premières années de sa longue vie, seront marquées par le sceau du secret !.. Le secret ! Un domaine dans lequel Pomme s'est ingénié à évoluer durant toute sa vie !
[...] Mais quant au rôle de Pomme dans les négociations, rien ! . C'est pourtant à ce moment précis que la Convention Thermidorienne voulant mettre un terme honorable aux guerres de Vendée, essaye de se rapprocher des meneurs vendéens Si les ultimes phases de la négociation ne débouchèrent qu'en mai 1795, il est vrai que les premières manœuvres de rapprochement eurent lieu en février, date à laquelle Pomme était sur place! D'ailleurs, le 17 février 1795 dans les environs de Saint Sébastien sur Loire, André Pomme participait en secret à des négociations, qui devaient prendre une importance capitale dans le cadre de la guerre de Vendée : le fameux traité de la Jaunaye ! [...]
[...] Elle se détacha de son sein comme une étoile qui sillonne le ciel. Les hommes virent une longue trainée de feu dans les airs, mais ils ignorèrent. - Elle erra ans sur le monde d'eau, mais elle ne s'y fixa point. - Elle erra sur le monde de feu, mais elle ne s'y fixa point. - Elle erra sur les animaux quadrupèdes, sur les poissons, sur les oiseaux, sur les végétaux, sur les minéraux ; mais elle ne s'y fixa point. [...]
[...] Dit Ibrascha. Article II : Le sage s'est retiré du monde, et il a été comme l'écho qui n'a que de la voix, et point de corps. Dit Ibrascha. Article III : Si tu as une idée utile, communique-la par la parole ; es-tu retenu au lit, paralytique, ou es-tu muet, que tu te contentes d'écrire. La vérité dans un livre est comme le sperme de l'homme qui tombe sur la terre : il se refroidit et meurt. Vive Ibrascha. [...]
[...] L'homme justifie alors, la démarche des extrémistes de la République : La justice, l'humanité et l'intérêt de la Métropole imposent ici des devoirs dont la loyauté républicaine ne peut s'écarter ; ces dépenses auront donc pour bases, le transport des déportés, leur logement pourvu des objets de première nécessité, médicaments, outils aratoires, le vêtement et la nourriture pendant deux années seulement, car on peut se dispenser de les nourrir moins de temps pour leur donner le moyen et le temps de défricher, planter, cultiver et récolter des vivres. Voyez l'aperçu de la dépense au tableau ci-joint.» Sans sourciller, Pomme a invoqué la Justice et l'Humanité, deux mots dont il ne doit pas très bien connaître la signification. Et le tableau ci- dessous, de détailler les dépenses occasionnées par les déportations : Inutile d'épiloguer sur la notion de justice qu'avait l'Arlésien. [...]
[...] Lors de son procès, aucune charge ne fut retenue à son encontre. Archives nationales AF II/ 184. Médiathèque d'Arles M 2361. Arles sous la Terreur. Emile Fassin L'homme qui occupait à cette époque le poste d'administrateur provisoire de la cité (le maire en quelque sorte) était pourtant favorable à l'esprit de la Convention. Mais de toute évidence il ne partageait pas les mêmes options que le député en mission Mal lui en coûta ! [...]
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