L'île de Pâques, d'une surface de 166 km², est située à 3800 kilomètres de la côte Pacifique chilienne et à 4050 kilomètres de Tahiti. Elle est composée de trois volcans, remplis d'eau douce : Terevaka, Poiké, Ranao Kao.
Elle a été découverte le 5 avril 1722 par le néerlandais Jacob Roggeveen, le dimanche de Pâques, d'où son nom aujourd'hui. L'île était très rarement abordée car elle ne disposait d'aucune ressource utile pour les marins : pas de bois, ni d'eau et peu de vivres. Ils n'y faisaient escale que lorsqu'ils y étaient contraints :
« L'île de Pâques est rarement visitée : elle n'est sur la route d'aucun bâtiment. En venant du Mexique, ce n'est que rarement que les vents contrarient assez longtemps pour obliger à faire route à l'ouest jusque vers son méridien […] » (Voyage autour du monde sur la frégate « Vénus », Abel Dupetit-Thouars)
Toutefois, des hommes ont bravé les conditions extrêmes, hostiles et ont réussi à créer une civilisation. Elle connut une phase d'apogée mais aussi de déclin marquée par l'avènement d'un nouveau culte succédant aux moais, le culte de l'homme oiseau.
[...] Ils résidaient temporairement dans de huttes, construites à cet effet. Il est vraisemblable que des sacrifices y aient été perpétrés. Les participants parés de leurs plus beaux atours (visage peint de rouge et de noir, coiffés de plumes) quittaient Mataveri pour rejoindre le village d'Orongo. Ils brandissaient des rames de danses ou ao sur la route de l'ao Le site d'Orongo était occupé de juillet à septembre. Les hommes séjournaient dans des maisons en dalles de schiste (cf. photo), en bordure du cratère Ranao Kao. [...]
[...] Elle est composée de trois volcans, remplis d'eau douce : Terevaka, Poiké, Ranao Kao. Elle a été découverte le 5 avril 1722 par le néerlandais Jacob Roggeveen, le dimanche de Pâques, d'où son nom aujourd'hui. L'île était très rarement abordée car elle ne disposait d'aucune ressource utile pour les marins : pas de bois, ni d'eau et peu de vivres. Ils n'y faisaient escale que lorsqu'ils y étaient contraints : L'île de Pâques est rarement visitée : elle n'est sur la route d'aucun bâtiment. [...]
[...] Les pétroglyphes 3.1 Les représentations de l'homme oiseau 3.2 Les différents types de pétroglyphes Conclusion 1. Historique 1. L'histoire de l'île La première occupation humaine s'est faite vers le XIIème siècle de notre ère. D'après la tradition orale, un chef polynésien du nom de Hotu Matua est arrivé sur l'île, dans la baie d'Anakena (cf. carte), avec ses compagnons. Leur provenance reste floue, selon l'ethnologue Alfred Metraux, ils sont originaires d'une île du soleil couchant peut-être Marae- Renga (cf. carte). [...]
[...] En effet, si le dieu Make Make ne souhaitait pas qu'un des chefs remporte l'œuf, il faisait tout pour que le serviteur ne le voie pas. Dès que le premier homme découvre l'œuf, il doit atteindre le rocher appelé le cri du rocher (tangi te manu) et crier le nom du vainqueur. Un guetteur posté dans une niche de la falaise d'Orongo (Hakarongo-manu : entendre l'oiseau transmettait le message. Le gagnant devait se raser le crâne, les sourcils et les cils. [...]
[...] J.-C.) La période historique (Dès 1868) La période ancienne est marquée par la construction des plates formes cérémonielles de l'île : les ahu, mais à cette époque elles n'étaient pas encore surmontées de statues. La période intermédiaire voit la multiplication des ahus et l'apparition des moais, taillés dans la carrière de Rano Raraku et acheminés à travers toute l'île. A cette époque, premières apparition des maisons sur Orongo. Enfin, la période tardive dure de 1500 à 1722, elle est marquée par la décadence de la civilisation pascuane. Les différentes tribus se déchirent. Les ahus seront détruits. [...]
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