Négation du déterminisme, doctrine réformée, les rachetés du Christ, antéchrist, intolérance, fanatisme, individualisme
La base de l'Église réformée est constituée par « les rachetés du Christ », c'est-àdire
par la masse des fidèles. La hiérarchie de l'Église romaine est ainsi refusée,
jusqu'à faire du pape et de son infaillibilité monarchique « l'antéchrist ». Même si
l'intolérance et le fanatisme se sont souvent exprimés, en particulier dans la
Genève calviniste, cette nouvelle conception d'une religion fondée sur le peuple
des croyants n'est pas sans incidence sur l'apparition progressive d'une
conscience démocratique.
[...] XVIème siècle : La doctrine réformée Malgré la multiplicité des Réformes, quelques points communs définissent une véritable doctrine religieuse. Une nouvelle conception de l'Église La base de l'Église réformée est constituée par les rachetés du Christ c'est-àdire par la masse des fidèles. La hiérarchie de l'Église romaine est ainsi refusée, jusqu'à faire du pape et de son infaillibilité monarchique l'antéchrist Même si l'intolérance et le fanatisme se sont souvent exprimés, en particulier dans la Genève calviniste, cette nouvelle conception d'une religion fondée sur le peuple des croyants n'est pas sans incidence sur l'apparition progressive d'une conscience démocratique. [...]
[...] et encore moins avec Dieu. La prédestination Ce concept théologique difficile est souvent l'objet de contresens. L'étymologie est révélatrice ; destination : le mot désigne l'appel que Dieu adresse à l'homme dont il veut faire un partenaire, un allié, et non une victime dont le destin lui serait indifférent ; pré : cet appel de Dieu est antérieur à toute volonté humaine. La prédestination exprime donc l'antériorité de l'amour de Dieu sur toute initiative humaine ; appel de Dieu, elle est une négation du destin : l'homme étant libre ou non d'y répondre, elle est une négation du déterminisme. [...]
[...] Le croyant vit sa religion au plus profond de lui-même, et non sous le contrôle d'une hiérarchie cléricale qui, par exemple, lui interdit le contact direct avec les textes sacrés pour lui imposer sa version commentée de la Révélation. Une telle pratique religieuse ne peut que favoriser le développement de l'individualisme. Une grande exigence morale La morale des Églises réformées est faite de rigueur, d'austérité, voire d'ascétisme. La vie morale pour le croyant n'est plus l'obéissance à des lois et règles qui sont imposées par des autorités extérieures, elle se vit dans la transparence de la relation d'une conscience avec Dieu ; on ne triche pas avec soi . [...]
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