Sciences humaines et arts, Inquisition, Index, jésuites, baroque, « réforme » interne, concile de Trente, schisme luthérien
L'expression n'apparaît qu'au XIXe siècle. Bien qu'inventée dans un but polémique
par des historiens protestants allemands, elle est justifiée. L'Eglise catholique
romaine entreprend effectivement une lutte contre la Réforme, dans une
intolérance réciproque acharnée, ce qui la conduit à se réformer elle-même. La
Contre-Réforme catholique révèle un grand sens de la stratégie puisqu'elle utilise
des moyens qui relèvent de la force (contrainte), de la raison (éducation), de
l'imagination (art) ; elle se prolonge jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
[...] Cette institution est abolie en 1966 par le concile Vatican II. L'Index ne prévoit pas de sanction particulière, il met simplement le fidèle qui passerait outre l'interdiction en état de péché. Cette censure a beaucoup retardé, dans le monde catholique, les recherches théologiques ainsi que les apports des sciences modernes et des idées nouvelles. Le recours à l'éducation : les jésuites La Compagnie de Jésus est créée en 1540 par Ignace de Loyola. Elle se met au service du pape pour la défense de la foi catholique, aussi bien pour l'évangélisation lointaine que pour le combat contre les hérésies en Europe. [...]
[...] XVIème siècle : La ContreRéforme L'expression n'apparaît qu'au XIXe siècle. Bien qu'inventée dans un but polémique par des historiens protestants allemands, elle est justifiée. L'Eglise catholique romaine entreprend effectivement une lutte contre la Réforme, dans une intolérance réciproque acharnée, ce qui la conduit à se réformer elle-même. La Contre-Réforme catholique révèle un grand sens de la stratégie puisqu'elle utilise des moyens qui relèvent de la force (contrainte), de la raison (éducation), de l'imagination (art) ; elle se prolonge jusqu'à la fin du XVIIe siècle. [...]
[...] Pour l'essentiel, ce concile prend position en s'opposant aux doctrines protestantes. Retenons l'imposition de la Vulgate, traduction latine de la Bible par saint Jérôme à la fin du IVe siècle, et l'interdiction de toute autre traduction ; l'exclusivité réservée au clergé, obligé au célibat, pour commenter la Bible ; l'équivalence entre Tradition et Révélation ; la mise à l'honneur des pèlerinages, des reliques, des images pieuses, des indulgences ; un rituel ostentatoire et une foi qui s'affiche dans des processions solennelles. [...]
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