XIXe siècle, épopée napoléonienne, histoire, littérature, art
Le même esprit révolutionnaire qui a bouleversé la société française à la fin du XVIIIe siècle se manifeste aussi en littérature et dans les arts. Si l'antiquité reste le partage de quelques érudits, un esprit nouveau de liberté et d'individualisme anime et domine plus en plus la vie et la pensée de tout, le XIXe siècle. Les grands mouvements sociaux mirent leurs répercussions dans la littérature qui, ayant abattu la tyrannie des règles, est sensible à tous les courants d'opinions et s'adresse à un public toujours plus nombreux et plus divers.
[...] En 1807 il institua aussi une noblesse impériale. Premier Consul et Empereur, Napoléon fit constamment la guerre. Son adversaire le plus acharné fut Angleterre qui fomenta sans cesse contre lui de nouvelles coalitions. Premier Consul, il offrit la paix à l'Angleterre et à l'Autriche qui avaient formé la Deuxième coalition lors de la campagne d'Égypte. Sur leur refus il dut continuer la guerre. Après les victoires de Marengo et de Hohenlinden (1800) l'Autriche fut forcée à signer le Traité de Lunéville (1801) et l'Angleterre, victorieuse en Égypte et sur mer, mais désormais sans alliés, signa peu de temps après, la paix d'Amiens (1802). [...]
[...] En 1811 il eut un fils qu' il appela le Roi de Rome. La campagne de Russie (1812) inaugura pour l'Empereur la période des revers. Malgré la victoire de Borodino ou de la Moskova et son entrée à Moscou, il ne put contraindre le Tzar à la paix à l'approche de hiver il dut se résigner à la retraite qui fut désastreuse (Passage de la Bérésina). Tous les Etats allemands suivis de l'Autriche profitèrent de cette situation pour se soulever (1813). [...]
[...] Forcé de repasser le Rhin pour défendre le sol de la Patrie, telle que la Révolution l'avait faite, dans la Campagne de France (1814) Napoléon fit face à trois armées qu'il arrêta d'abord à (Campaubert, Montmirail, Montereau), mais il finit par être débordé. L'ennemi atteignit Paris qui dut capituler. La capitulation de Paris entraîna la chute de Napoléon qui reçut la souveraineté de île Elbe, et le premier Traité de Paris (30 mai 1814) qui enleva à la France toutes les acquisitions faites depuis 1792.* * F. G. Hourtoulle, L'épopée napoléonienne, 1997. [...]
[...] La paix de Tilsitt démembra la Prusse et établit une alliance franco-russe. Ainsi, en 1807, Napoléon commandait, soit directement, soit par l'intermédiaire de princes vassaux ou alliés, à presque toute l'Europe. Mais l'Angleterre n'était pas vaincue. Il voulut alors la forcer à la paix par le Blocus Continental qui interdisait aux Européens d'acheter des marchandises anglaises. Le Blocus fit souffrir le peuple Anglais, mais aussi les peuples du continent et entraîna Napoléon à des annexions sans fin et à des conquêtes impopulaires. [...]
[...] LE XIXe SIÈCLE (Histoire, littérature, art). Première Partie : L'épopée napoléonienne Le même esprit révolutionnaire qui a bouleversé la société française à la fin du XVIIIe siècle se manifeste aussi en littérature et dans les arts. Si l'antiquité reste le partage de quelques érudits, un esprit nouveau de liberté et d'individualisme anime et domine plus en plus la vie et la pensée de tout, le XIXe siècle. Les grands mouvements sociaux mirent leurs répercussions dans la littérature qui, ayant abattu la tyrannie des règles, est sensible à tous les courants d'opinions et s'adresse à un public toujours plus nombreux et plus divers. [...]
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