Bordeaux, XVIIIème siècle, ville de la pierre blanche, capitale européenne des Lumières, traite des noirs
Le XVIIIème siècle, ou le siècle d'or pour Bordeaux, est synonyme d'enrichissement et d'embellissement pour la « ville de la pierre blanche ». Le bilan n'est toutefois pas parfait.
L'apogée de la ville de Bordeaux se fait grâce à son commerce florissant et bien évidemment son port. Celui-ci, situé à 100km de la côte, devient rapidement le premier port français avec un trafic même supérieur à celui du port de Marseille. La ville va s'ouvrir à la « traite des noirs », malgré son passé humaniste (elle deviendra d'ailleurs la capitale européenne des Lumières) dont le plus célèbre représentant fut Montaigne, et à l'encontre la volonté du Parlement qui s'était prononcé contre l'esclavage en 1571.
[...] L'apogée de la ville de Bordeaux se fait grâce à son commerce florissant et bien évidemment son port. Celui-ci, situé à 100km de la côte, devient rapidement le premier port français avec un trafic même supérieur à celui du port de Marseille. La ville va s'ouvrir à la traite des noirs malgré son passé humaniste (elle deviendra d'ailleurs la capitale européenne des Lumières) dont le plus célèbre représentant fut Montaigne, et à l'encontre la volonté du Parlement qui s'était prononcé contre l'esclavage en 1571. [...]
[...] La ville est en effet en pleine transformation. Les archevêques, les intendants et les gouverneurs installés par le roi, embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres et aménagent les anciens remparts. Les intendants Louis-Urbain-Aubert de Tourny et Claude Boucher rénovent entièrement la ville. Bordeaux devient ainsi une ville où il fait bon vivre, suite à l'apparition des Allées de Tourny, de l'opéra, de la place de la Bourse, du jardin public, du palais Rohan, etc. La ville devient également plus joviale avec l'augmentation du nombre d'artistes de rue, de bals, de spectacles ou encore de jeux de hasard. [...]
[...] Bordeaux s'ouvre au libertinage et à l'omniprésence du divertissement. Les conséquences sont parfois désastreuses pour le patrimoine puisque des fortunes peuvent être englouties en quelques coups de dés. Il y a d'autres points négatifs comme les abandons d'enfants, les vols ou encore les escroqueries qui sont fréquentes au XVIIIe. Le taux de mortalité n'est pas extrêmement élevé mais connaît des pointes (1706- 1711 /1746-1747 / 1788-1789), dues, non pas à des problèmes alimentaires, mais à des épidémies qui touchent particulièrement les enfants. [...]
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