Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religion. Catholiques et protestants s'affrontent comme jamais les catholiques n'ont combattu les « infidèles » lors des croisades. La religion du Prince sera celle de ces sujets. On ne fait pas prévaloir l'un ou l'autre. Le seul principe raisonnable est que le peuple suive la religion du roi.
En règle générale, on aboutit à un renforcement du pouvoir royal. L'institution qui a permis de régler la question religieuse est la royauté. En France, 30 années de guerre civile. On n'imagine pas les dégâts. On n'imagine pas à quel point les thèses selon lesquelles les assemblées délibèrent ont été discréditées.
[...] En France, les protestants dans les années 1570 vont se heurter à une hostilité de plus en plus grande du pouvoir royal. Théodore DE BEZE sera de plus en plus seul lorsqu'il préconise la non- violence. Nous mourrons, mais par les Bûchers même, nous serons victorieux Ses thèses seront très vite insoutenables, car très vite, les protestants vont répondre au coup par coup. C'est la dernière chance d'une doctrine modérée qui sera emportée par la Saint Barthélemy. Apparaît une série de théories très audacieuses. Junius BRUTUS, Vindicae contra tyrannos et François HOTMAN, Franca Gallia. [...]
[...] Mais les dissidents religieux sont également intéressés par ces thèses. Les humanistes sont très inquiets de la dépravation des mœurs et portent un regard tout à fait critique sur les abus des grands royaux. Ex. : ERASME et Thomas MORE. ERASME est très critique vis-à-vis de la montée en puissance du pouvoir royal. Passage célèbre où il dit que l'aigle est le symbole même de la royauté L'aigle est l'oiseau le plus cupide et rapace. Il est très sévère à l'égard de la raison d'État et de l'indépendance législative du roi. [...]
[...] Théorie des régimes dans l'histoire des idées - l'ère moderne et contemporaine Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religion. Catholiques et protestants s'affrontent comme jamais les catholiques n'ont combattu les infidèles lors des croisades. La religion du Prince sera celle de ces sujets. On ne fait pas prévaloir l'un ou l'autre. Le seul principe raisonnable est que le peuple suive la religion du roi. En règle générale, on aboutit à un renforcement du pouvoir royal. L'institution qui a permis de régler la question religieuse est la royauté. [...]
[...] Le roi devient le chef de l'Église anglicane. C'est déjà un renforcement essentiel. L'autre est lié à la séparation avec Rome, car elle implique des luttes avec les catholiques. On combat férocement les catholiques et les papistes. Si les Français ont accordé l'égalité aux protestants dès la Révolution française, les Anglais n'ont reconnu de droits politiques aux catholiques qu'en 1829. La glorieuse révolution a été déclenchée parce que les STUART menaçaient de reconnaître des droits aux catholiques. L'Angleterre a elle aussi pu être un cadre au renforcement du pouvoir monarchique en transférant des mains religieuses aux mains profanes une bonne partie du sol anglais. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture