Tenir boutique à Paris, XVIIIe siècle, commerce parisien, souplesse du commerce, augmentation de la demande, capitale européenne de la mode, Paris
PARIS est véritablement la capitale européenne de la mode et du luxe en EUROPE. Le travail de l'historienne NATACHA COQUERY est novateur, car elle travaille sur le boutiquier et non plus sur le marchand ; elle a étudié des professions longtemps mises sous l'ombre des marchands.
[...] UNE LITTÉRATURE CRITIQUE APPARAÎT AU XVIIIe SIÈCLE A L'ÉGARD DU LUXE. I. GÉOGRAPHIE DU COMMERCE PARISIEN PARIS est véritablement la capitale européenne de la mode et du luxe en EUROPE. Le travail de l'historienne NATACHA COQUERY est novateur, car elle travaille sur le boutiquier et non plus sur le marchand ; elle a étudié des professions longtemps mises sous l'ombre des marchands. Le nombre de boutiques dans PARIS au XVIIIe siècle a augmenté. Avant de se développer, le commerce itinérant était caractérisé par l'image du colporteur. [...]
[...] Par exemple LA ROSE BERTIN qui tient une boutique, possède une centaine de fournisseurs dans toute la FRANCE, grâce à la publicité que lui a faite sa clientèle aristocratique dont une des plus fidèles, MARIE-ANTOINETTE. En conclusion, on peut dire qu'il n'y a pas de révolution de la consommation mais une douce transition. On achète non plus pour le seul besoin alimentaire mais aussi pour se faire plaisir. Ces petites boutiques parisiennes amèneront plus tard les grands magasins du XIXe siècle. PARIS est encore aujourd'hui la capitale des luxes. [...]
[...] La RUE SAINT-DENIS concentre aussi les boutiques du luxe et du demi-luxe de la capitale. Tandis que les faubourgs, dont le FAUBOURG DE SAINT-ANTOINE, sont les carrefours des artisans, du fait qu'ils possèdent de nombreux privilèges, comme le fait de ne pas appartenir à une corporation de métiers, c'est la spécificité de tous les faubourgs du royaume. II. UNE AUGMENTATION DE LA DEMANDE Les consommateurs vont apparaître au XVIIIe siècle, période qui connaît une prospérité économique et où les gens ne subsistent plus à leurs simples besoins alimentaires mais commencent à s'inquiéter pour leur confort. [...]
[...] La population urbaine augmente du fait des meilleures conditions de vie. De plus la météo est plus favorable, ce qui influe sur la santé et donc sur l'espérance de vie : on consomme plus. Un mode de vie et de consommation qui s'accroît avec la disparition des lois somptuaires qui réglaient les modes de consommation selon les classes sociales par des interdictions matérielles. Ce luxe pose problème et beaucoup de physiocrates le critiquent. Pour les classes moyennes ou la petite bourgeoisie, on voit que le demi-luxe se développe : ce demi-luxe concerne des objets luxueux qui ont une valeur moindre comme le plaqué or ou argent, la faïence à la place de la porcelaine, le strass à la place du diamant. [...]
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