Ce sont les historiens du XIXe siècle qui ont qualifié de Renaissance la période qui, de 1400 à 1600, se caractérise par une immense révolution culturelle en Europe.
I. Humanisme et Renaissance littéraire
La Renaissance est caractérisée par la découverte ou la redécouverte des grands textes et des grands monuments de l'Antiquité par l'intermédiaire de l'Italie, un immense appétit de savoir, l'amour du beau et du vrai, une confiance inébranlable dans l'Homme. La diffusion des idées humanistes est grandement facilitée par les progrès de l'imprimerie.
De fait avant Gutenberg (vers 1394-1468), l'imprimerie existait déjà. On savait reproduire un texte à partir d'une gravure ou de caractères réalisés en bois. Mais la mise au point de caractères métalliques résistants et interchangeables, associée à l'invention d'une encre grasse qui adhère uniformément à ceux-ci, permet alors de multiplier les impressions de grande qualité sur une surface nouvelle venue de Chine : le papier. En 1454, Gutenberg réalise la première Bible imprimée : le livre moderne existe. Supplantant progressivement le manuscrit, le livre imprimé est un outil décisif dans la circulation du savoir. Destiné à un public qui va s'élargissant, il participe à l'émergence des langues vernaculaires (propres au pays) comme le français. En France, c'est en 1631 qu'est imprimé le premier journal, La Gazette, de Théophraste Renaudot.
La diffusion des idées humanistes est également facilitée par la création en 1530, à l'initiative de François Ier, du Collège des lecteurs royaux, futur Collège de France, où des humanistes réputés ont mission d'enseigner publiquement le grec, l'hébreu, les mathématiques.
Les grands écrivains ou poètes tels que Rabelais, Montaigne, Calvin, Ronsard, du Bellay partagent avec les humanistes la même admiration pour l'héritage de l'Antiquité (...)
[...] Humanisme et renaissance littéraire La Renaissance est caractérisée par la découverte ou la redécouverte des grands textes et des grands monuments de l'Antiquité par l'intermédiaire de l'Italie, un immense appétit de savoir, l'amour du beau et du vrai, une confiance inébranlable dans l'Homme. La diffusion des idées humanistes est grandement facilitée par les progrès de l'imprimerie. De fait avant Gutenberg (vers 1394 1468), l'imprimerie existait déjà. On savait reproduire un texte à partir d'une gravure ou de caractères réalisés en bois. [...]
[...] Toutefois celui ci se limite au début du XVI° siècle à la décoration des églises et des châteaux. Avec le début du règne de François Ier, l'italianisme touche la construction des châteaux de la Loire (Chambord, Chenonceaux). Au milieu du XVI° siècle apparait un style classique proprement français qui est la synthèse des influences italiennes et antiques et des traditions nationales (Louvre, Tuileries). III. Les découvertes scientifiques Copernic (1473 1543) ne relève la teneur de ses travaux d'astronomie qu'au soir de sa vie. [...]
[...] La diffusion des idées humanistes est également facilitée par la création en 1530, à l'initiative de François Ier, du Collège des lecteurs royaux, futur Collège de France, où des humanistes réputés ont mission d'enseigner publiquement le grec, l'hébreu, les mathématiques. Les grands écrivains ou poètes tels que Rabelais, Montaigne, Calvin, Ronsard, du Bellay partagent avec les humanistes la même admiration pour l'héritage de l'Antiquité. II. La renaissance artistique L'Italie devient le paradis des artistes. De puissantes familles de marchands et de banquiers, comme les Médicis, dépensent sans compter pour embellir des cités comme Florence ou Venise. [...]
[...] Galilée le réaffirmera un siècle plus tard. Vésale (1514 1564) systématise la pratique de la dissection des corps et des organes afin de dessiner des planches anatomiques très précises. Grâce à une meilleure connaissance du squelette humain des muscles ou du cœur, il ouvre à la médecine la voie vers des progrès fort rapides. C'est ainsi qu'en France, Ambroise Paré devient le père de la chirurgie moderne en ligaturant les artères lors des amputations au lieu de cautériser les plaies au fer rougi. [...]
[...] Copernic et Vésale ne sont que deux exemples, certes illustres, mais non pas uniques, de ce monde des savants qui favorise aux et XVI° siècles l'éclosion de la science. Malgré la pression de l'Eglise, ils tentent de séparer la science de la religion en s'interrogeant sur l'univers et sur l'individu. IV. La renaissance religieuse : catholiques et protestants Au début du XVI° siècle, quelques humanistes et clerc soucieux d'une réforme de l'Eglise par un retour à l'Evangile, sont gagnés au luthéranisme. [...]
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