A la veille de la Révolution, la France était un royaume riche, puissant et peuplé (28 millions d'habitants).
Les historiens appellent cette France, la France d'Ancien Régime (du XVIe au XVIIIe siècle). La France connaissait la monarchie absolue. Au XVIIIe, le royaume a connu des bouleversements économiques. La bourgeoisie s'est enrichie grâce au commerce, elle voudrait des réformes. Mais le roi Louis XVI n'est pas prêt au changement.
Depuis le Moyen-Age, la société est organisée en 3 ordres, le Clergé, la Noblesse et le Tiers-Etat.
Chaque ordre a une tâche précise dans la société. Cette organisation n'est plus très valable au XVIIIe s., il y a beaucoup moins de guerres, on a vu apparaître de nouveaux groupes dans le Tiers-Etat comme la bourgeoisie. Cette organisation est basée sur la naissance, il est difficile de changer d'ordre. La société est donc bloquée et beaucoup de Français voudraient du changement.
[...] A la veille de la Révolution, toute la société veut des changements, mais tout le monde ne veut pas la même chose. II) La monarchie absolue face aux réformes La monarchie absolue de droit divin Les rois se font sacrer par l'Eglise, ils reçoivent la couronne et les insignes du pouvoir: l'épée, le sceptre, la main de Justice. Le roi devient un personnage sacré. Le pouvoir royal est considéré comme pouvoir divin, le roi ne partage pas son pouvoir mais il a des obligations. [...]
[...] Les parlementaires veulent le pouvoir législatif. Les tentatives de réformes -Les problèmes fiscaux: Tout au long du XVIIIe s., le roi a manqué d'argent, il a beaucoup emprunté. Cet argent était souvent utilisé pour faire la guerre. L'essentiel des recettes passe dans le remboursement des dettes. Les impôts rentrent mal, il n'y a pas d'administration fiscale à cette époque, ce sont les Fermiers Généraux qui étaient chargés de percevoir les impôts, ils ont tendance à prélever beaucoup plus que ce qui est demandé. [...]
[...] Le laboureur est un paysan qui peut être très riche, possédant des terres. Un office est un emploi qu'on achète, le travail peut être légué à son fils. L'office peut faire de quelqu'un un noble. La Noblesse de robe représente essentiellement la justice, la Noblesse d'épée est la plus ancienne, elle a gagné son titre sur les champs de bataille. Les aspirations de la société au XVIIIe s. Les paysans veulent moins d'impôts, les Bourgeois veulent le pouvoir politique. La Noblesse est attachée à ses privilèges, elle voudrait encore plus d'impôts. [...]
[...] La réunion des Etats Généraux C'est la réunion des 3 Ordres, la dernière réunion avait eu lieu en 1614. Louis XVI est obligé d'accepter la réunion des Etats Généraux en 1788. Les populations écrivent les cahiers de doléances. On va élire des députés pour les Etats Généraux. Le roi a accepté que le Tiers-Etat élise 2 fois plus de députés La monarchie absolue en France n'a pas réussi à se réformer. En mai 1789, on attend beaucoup de la réunion des Etats Généraux Bibliographie indicative Histoire de France, tome 4 : L'Ancien Régime, 1715-1770 par Emmanuel Le Roy Ladurie (Poche - 10 mai 2000) Cours d'histoire, vue générale sur l'ancien régime, la France et l'Europe de 1789 à 1848 par Caen Léon Ronze Raymond Folinais E. [...]
[...] Mais le roi Louis XVI n'est pas prêt au changement La société d'Ancien Régime: une société bloquée Une société d'Ordres: inégalités et privilèges Depuis le Moyen-Age, la société est organisée en 3 Ordres, le Clergé, la Noblesse et le Tiers-Etat. Chaque Ordre a une tache précise dans la société. Cette organisation n'est plus très valable au XVIIIe s., il y a beaucoup moins de guerres, on a vu apparaître de nouveaux groupes dans le Tiers-Etat comme la Bourgeoisie. Cette organisation est basée sur la naissance, il est difficile de changer d'Ordre. La société est donc bloquée et beaucoup de français voudrait du changement. La Noblesse et le Clergé sont des Ordres privilégiés(emploi réservé dans l'armée, pas d'impôts, etc . [...]
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