En 1529 les luthériens sont appelés protestants. Avant d'en arriver à Calvin qui incarne la deuxième réforme, l'Église luthérienne s'est peu à peu organisée, certains jugent cette église trop légère, et apparaissent des courants plus radicaux qui se nomment anabaptistes. Ils refusent l'idée que l'on puisse recevoir le baptême étant jeune, il faut croire pour être baptisé : il faut donc être adulte pour être baptisé. Ce sont les plus persécutés, car ennemis de tous les courants de la réforme.
[...] La diète d'Augsbourg en 1555 aboutissant à la paix d'Augsbourg stipulant que chaque prince a le choix de la confession catholique ou luthérien mais pas calviniste. On parle de jus reformandi. Les seuls qui ne peuvent choisir sont les princes ecclésiastiques (qui peuvent choisir la Reforme mais en abandonnant leurs charges ecclésiastiques), il y a des choix possibles pour les chevaliers d'empire, qui ont un lien direct avec l'empereur par l'intermédiaire du prince. Les héritiers de Luther vont dès lors se diviser face aux Calvinistes qui se répandent et se structurent, mais également face au concile de trente (1545 - 1563). [...]
[...] Le royaume anabaptiste de Munster qui adopte en 1532 la pensée luthérienne, apparaissent deux anabaptistes qui adoptent le courant melchiorite (Melchior Hoffman) qui se lance dans une guerre civile pour purifier le royaume des impies. Ils créaient une sorte de théocratie, on met en place la polygamie, le communisme des biens, ils pensent réaliser le royaume de Dieu sur terre. Le chef de ce mouvement, Jean de Laid se fait nommer roi de la terre. Après 1535 les anabaptistes sont considérés comme violents et mis à l'écart de toute communauté protestante, même les pacifistes font les frais des actions de Munster. [...]
[...] Dans cette optique les œuvres servent juste à glorifier Dieu. Cette doctrine se répand, arrive aux Pays-Bas, Ecosse, France, et commence à s'organiser dans certaines villes suisses, dans certains états d'empire (le Palatinat). Le premier synode des églises réformes sur le modèle calviniste en France est en 1559, à la veille des guerres de religion. Confessions Calvinistes : Français (1559, Celle de La Rochelle en 1571), L'écossaise avec Scotica (1560) Par John Know, Pays-Bas avec Belgia (1561). La Confession d'Augsbourg (rendu publique en 1530 à la diète d'Augsbourg, rédigé par Melanchthon, un proche de Luther). [...]
[...] En 1523, il obtient sa maitrise de droit, important pour sa maîtrise très organisée. En 1531 il est docteur en droit. La conversion se situe à la fin de l'année 1533 il affirme qu'il choisit la réforme et se déclare protestant, proche quand même du recteur de la Sorbonne. Il y a des placards de la réforme à Paris (Fait par Marcourt & Marot), dans les mêmes années, des groupes d'humanistes et de membre du clergé français se réunissaient et discutaient des écritures de la bible et des questions de dogme, étaient protégés par Margueritte de Navarre (sœur de François 1er), on les appelait les groupes de Maux, dirigés par Briçonnet qui analysaient la structure de l'église et parlaient de réforme, mais ne passent pas du côté de la réforme, sont vraiment à la frontière. [...]
[...] Le sacerdoce universel va peu à peu disparaître car les églises se mettent en place et sont de plus en plus organisées. Les églises territoriales s'organisent. [...]
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