Strates de la société urbaine, groupes dominants, bourgeoisie, grande bourgeoisie, moyenne et la petite bourgeoisie, 17e siècle
La ville en France au 17e siècle est un phénomène minoritaire, environ 15 % de la société de l'époque. La ville concentre la richesse et le pouvoir. Cette ville est très importante par sa domination symbolique des campagnes, son prestige est immense. Par rapport aux campagnes elle est signe de privilèges et de liberté. Et les citadins sont prêts à défendre à la main leurs libertés. Cet attachement nous le voyons dans le dicton « l'aire de la ville rang libre ».
[...] A coté on trouve des rentiers dans la moyenne et petite bourgeoisie, qui vivent de la perception des loyers, et c'est un élément clé de la société urbaine avant et après la révolution. Il représente environs 30% de la bourgeoisie. Ce n'est qu'au 20e siècle que le monde des rentiers va disparaitre avec la crise de 1929. [...]
[...] La culture est synonyme de ville au 17e siècle. L'hétérogénéité des groupes dominants Noblesse et le haut clergé En ville comme à la campagne, la noblesse domine. L'une des marques de cette puissance c'est son degré de richesse. On se rang compte qu'elle constitue presque toujours la catégorie sociale la plus riche. L'une des grandes villes de France qui ne se caractérise pas par la fortune nobiliaire, c'est Marseille. Cette ville voué au négoce et à la manufacture, et c'est ces grand négoces qui dominent le patrimoine urbain. [...]
[...] Ils ont une position avantageuse dans les cérémonies, ils ont des privilèges fiscaux . A coté au 17e siècle d'autres définitions de la bourgeoisie plus floue apparaissent. Bourgeois définit désormais citadins non nobles et non ecclésiastique mais relativement aisé. C'est celui qui vit de ces rentes sans êtres nobles, tout les bourgeois étant à plus moins grand degré propriétaire. D'un point de vue juridique l'accès à la bourgeoisie d'un point de vue juridique change. A Paris ce titre est héréditaire. [...]
[...] Ces nouvelles constructions obéissent à des plans particuliers qu'on appelle : hôtel entre parc et jardin Mis à part nous trouvons le haut clergé, avec les évêques et les chanoines (prêtres qui assurent collectivement l'animation liturgique dans la cathédrale) Les évêques sont le plus souvent issues de la noblesse. Souvent les évêques sont les cadets de la noblesse d'épée. Le plus souvent l'ainé prend la succession du titre et le cadet rentre dans le clergé. On se rang compte qu'au 17e siècle, la noblesse de robe fournie un nombre grandissant d'évêques. Si les évêques sont souvent enraciner dans leurs provinces, ils sont parfois des étrangers. [...]
[...] Les non nobles sont très peu à accéder à l'épiscopat. Mais nous avons tout de même l'exemple de Jules Mascarons, qui est le fils d'un modeste avocat, qui va passer par la congrégation de l'oratoire. Or il se relève un prédicateur hors pair. Il se fait ainsi une grande réputation d'orateur sacré, son Eglise ne désemplit pas, et sa réputation est telle qu'elle arrive jusqu'à Louis XIV. Il le fait venir à la cour, et il devient le prédicateur personnel du roi. [...]
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