Solidarités topologiques, pays, paroisse, 17e siècle, solidarités micro territoriales
Le « pays » peut désigner comme aujourd'hui la nation, et au 17e siècle le sens le plus évident est celui de petite patrie, c'est-à-dire la petite région où l'on vit. Cette notion de « pays » ne renvoie à aucune entité juridique ou administrative. C'est un espace de 10 km autour du lieu de vie pour la majorité des hommes du 17e siècle. Le pays n'a donc pas de contour, cela engendre des solidarités informelles. C'est un espace où l'on est capable d'identifier les hommes et les lieux. Ce pays est toujours sous la domination d'une ville.
[...] Ce n'est qu'au 18e siècle que cette spécification par rues par quartiers. Il y a une dilution des différentes activités dans le paysage urbain. Parfois dans les zones rurales il y a des entités plus petites que les paroisses, que l'on appelle les frairies, on en trouve dans les zones d'habitats rurales dispersés. Qui sont particulièrement nombreuses dans les pays de bocage, car a l'intérieur d'une même paroisse chaque petit hameaux va constituer une frairie (Normandie, Bourgogne, Bretagne). En Bretagne à la fin du règne de Louis XIV chaque paroisse est divisé de 4 à 12 frairie elles sont souvent baptisé le nom du lieu dit ou du bâtiment le plus remarquable du hameau. [...]
[...] Chaque frairie à se bannière, et elles ont le droit à une chapelle propre avec son Saint Patron. Chaque frairie comme la paroisse va avoir son gestionnaire appelé le bâtonnier. La seule chose que ne possède pas la frairie c'est l'église. L'ensemble des membres de la frairie se reconnaissent en se donnant le nom de consorts ou confrères. [...]
[...] Dans la langue du 17e siècle nous avons une multitude de termes méprisants pour désigner l'étranger : le Horsains (que l'on retrouve en Normandie et Picardie), Naquets (l'étranger en Bretagne), Forains (celui qui vient à l'extérieur de La grande accusation que l'on donne aux horsains et forains, c'est qu'il ne cherché à éviter de payer l'impôt. La paroisse C'est à la fois une circonscription administrative et une circonscription ecclésiastique de base dans la France du 17e siècle. La paroisse et le réseau paroissial c'est stabilisé vers le XIe siècle. [...]
[...] Les marguilliers sont aussi ceux qui vont fixer les droits spécifiques liés de l'utilisation des bans à l'église, ainsi que le montant du casuel, ils nomment les responsables de l'église chargé de l'entretien ecclésiastique (sonneurs, chantres L'état va utiliser largement se cadre paroissiale pour développer ses prérogative, c'est ainsi que depuis 1539 édit de Villers Cotterêts, a rendu obligatoire la rédaction de registre de baptême de mariage et de sépulture et a transformer les curé en personnel administratif. Le code Louis en 1667 qui est une ordonnance sur la justice civile en France, et ils reprécisent les missions du curé au regard de l'état. Et notamment le curé a pour obligation de faire connaitre la législation royale à la population. C'est au cours de la messe du dimanche que le curé doit transmettre ces grandes modification législative ce moment est appelé le prône. Solidarités micro territoriales Certains groupes d'existences sont lié aux quartiers ou à la rue. [...]
[...] Le curé préside une assemblée qu'on appelle l'assemblée paroissiale qui gèrent l'administration des bien de l'église. L'assemblée va réunir les chefs de feu. Elle est présidé par le curé et a pour principale mission la gestion de la fabrique, c'est l'ensemble des bien temporelle d'une église. Cela veut dire l'ensemble des biens matériels ainsi que les revenues. Le propre des biens de la fabriques c'est que ce sont des biens inaliénable, il n'a pas la possibilité de vendre des biens de la paroisse. [...]
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