Après la mort du roi Soleil (1715), 3 périodes voient la société évoluer : la Régence (1715-1725), le règne de Louis XV (1723-1774 et le règne de Louis XVI (1774-1792).
Le pouvoir royal cherche toujours à s'affirmer, avec plus ou moins de réussite, car la classe aristocratique le conteste (surtout le Parlement : la haute assemblée de notables, de magistrats). En 1718, le pouvoir royal s'impose avec force contre celle des commerçants en relations avec le Nouveau Monde (l'Amérique) et l'Orient ; de fabuleuses fortunes naissent, qui font concurrence à la vieille noblesse. A l'intérieur du pays, des nouveaux riches s'épanouissent : financiers, collecteurs d'impôts (qui augmentent vertigineusement). Tout ceci entraîne des déséquilibres, des jalousies et des contestations…
Quelques événements de la plus haute importance font vaciller le pouvoir : Banqueroute du financier Law, qui ébranle la confiance en l'état pendant la Régence) ; sous Louis XV, les techniques agricoles nouvelles ne profitent qu'à de riches privilégiés, les impôts de plus en plus font des mécontentes. L'état doit lutter contre l'aristocratie et contre de dangereux dissidents…à savoir les Protestants et les philosophes !
De plus, la Royauté subit des revers militaires et démocratiques (1763 : traité de Paris). Sous Louis XVI, la crise financière est loin d'être résolue, la rivalité entre la noblesse et la bourgeoisie s'accentue : l'aristocratie, ouverte aux nouvelles idées en théorie reste foncièrement conservatrice, et la bourgeoisie montante, qui réussit dans la société par son travail et le mérite, n'accepte plus facilement l'inégalité sociale.
[...] Diderot et Rousseau aiment le café Régence, Montesquieu vient au Procope. II L'unité et le rayonnement du mouvement Le mouvement des Lumières est européen Les Allemands l'appellent Aufklärung les Anglais Enlightment, les Espagnols siglo de las luces les Italiens Iluminismo Tous mettent l'accent sur un idéal de clarté, sur l'esprit d'examen. Des valeurs partagées AU XVIII° siècle, les nouvelles découvertes dans le domaine de l'Histoire, de la physique, des mathématiques favorisent le développement de l'esprit critique et permettent la continuation du travail commencé par les Humanistes. [...]
[...] Des genres et des procédés communs Pour défendre leurs idées, les auteurs se servent de tous les genres littéraires possibles : -Le dialogue théâtral sert de tribune à Marivaux et Beaumarchais, notamment pour critiquer l'inégalité sociale (La Colonie et Le mariage de Figaro), Diderot dans le drame bourgeois, fait valoir l'importance des sentiments et de la sensibilité, Voltaire utilise la tragédie pour dénoncer, par exemple, l'intolérance religieuse (Zaïre). -L'essai -Le dialogue argumentatif : Le Rêve de D'Alembert de Diderot, ainsi que Les Entretiens d'un père avec ses enfants, du même auteur ; Les Dialogues de Jean-Jacques Rousseau. [...]
[...] De plus, la Royauté subit des revers militaires et démocratiques (1763 : traité de Paris). Sous Louis XVI, la crise financière est loin d'être résolue, la rivalité entre la noblesse et la bourgeoisie s'accentue : l'aristocratie, ouverte aux nouvelles idées en théorie reste foncièrement conservatrice, et la bourgeoisie montante, qui réussit dans la société par son travail et le mérite, n'accepte plus facilement l'inégalité sociale. Le contexte Scientifique La physique, la biologie, la botanique, la médecine passionnent l'élite cultivée : des sociétés savantes, des Académies, se forment dans les grandes villes. [...]
[...] A l'intérieur du pays, des nouveaux riches s'épanouissent : financiers, collecteurs d'impôts (qui augmentent vertigineusement). Tout ceci entraîne des déséquilibres, des jalousies et des contestations Quelques événements de la plus haute importance font vaciller le pouvoir : Banqueroute du financier Law, qui ébranle la confiance en l'état pendant la Régence) ; sous Louis XV, les techniques agricoles nouvelles ne profitent qu'à de riches privilégiés, les impôts de plus en plus font des mécontentes. L'état doit lutter contre l'aristocratie et contre de dangereux dissidents à savoir les Protestants et les philosophes ! [...]
[...] Demeure évidemment l'idéal de l'honnête homme, défini par son ouverture d'esprit (connaître et comprendre le maximum de domaines) et sa sociabilité. Il s'agit aussi d'éclairer les autres hommes sans les choquer, en les amenant à la raison par la Raison (la logique) et aussi par le dialogue et la fantaisie, le rire et l'humour (d'où les récits amusants, les contes, ou les récits de voyages surprenant des persans Usbeck et Rica). III L'expression du mouvement Le chef de file Voltaire, par ses écrits et ses actions jouit d'un immense prestige : il suffit de lire sa biographie pour le vérifier. [...]
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