Fiche sur le phénomène des salons et autres structures de la 'socialisation éclairée'
Si l'on devait qualifier le XVIIIe siècle, outre l'appellation 'Siècle des Lumières', il faudrait le nommer le Siècle de l'esprit. En effet, nombre de sociétés, cénacles, cercles, salons et loges viennent s'ajouter aux académies d'Etat dans la nébuleuse de la pensée française. C'est une véritable 'République des lettres' qui se développe en France à cette époque. Ces différentes structures ont durablement marqué le paysage intellectuel français.
Les différents lieux de la 'sociabilité éclairée' (M. COTTREY)
Les enjeux de ces structures
[...] ( les sociétés spontanées (salons, sociétés savantes et loges) forment alors un monde qui vit selon ses propres règles ( la parole est libérée entre esprits savants et la conversation, la discussion, la réflexion et le débat font d'une part avancer la démarche philosophique et d'autre part permettent de diffuser les idéaux nouveaux ( participent à la "diffusion de l'information et à l'élargissement de l'esprit critique" (D. ROCHE) Bibliographie COTTRET Monique, Culture et politique dans la France des Lumières (1715- 1792), Paris, A. Colin p. 99-122 DUBY Georges, Histoire de la France, tome 2 de 1348 à 1852, Paris, Larousse ROCHE Daniel, La France des Lumières, Paris, Fayard p. [...]
[...] Salons, académies et sociétés savantes au XVIIIe siècle Fiche technique François-Marie CAILLEAU, Groupe Triplette 38 Si l'on devait qualifier le XVIIIe siècle, outre l'appellation "Siècle des Lumières", il faudrait le nommer le Siècle de l'esprit. En effet, nombre de sociétés, cénacles, cercles, salons et loges viennent s'ajouter aux académies d'Etat dans la nébuleuse de la pensée française. C'est une véritable "République des lettres" qui se développe en France à cette époque. Ces différentes structures ont durablement marqué le paysage intellectuel français. Les différents lieux de la "sociabilité éclairée" (M. [...]
[...] Les sociétés savantes spontanées non officielles ( ex: La société Apollonienne ( ou académies provinciales la Société patriotique bretonne étudiée par A. COCHIN) ( s'arrogent le "droit public à juger" et s'interrogent sur le bien public ( diffusent une réflexion critique empirique Les loges maçonniques ( ex: la loge des Neuf Sœurs ( sociétés basés sur les rites maçonniques ( défendent les valeurs du progrès humain se basant sur la philosophie et la philanthropie Les académies et sociétés littéraires reconnues par l'Etat ( puissantes Editent dictionnaires et ouvrages de référence sur les sujets "académiques" (Académie Française, des Beaux Arts, des Sciences ) Dictent la norme Ont d'éminents membres (Voltaire, D'Alembert, Condillac ) Ont des liens institutionnels avec le pouvoir monarchique ( deuxième stade de la pénétration des idées Après les structures informelles les nouvelles idées pénètrent progressivement dans la doxa officielle surtout grâce au "Parti philosophique" qui gagne de plus en plus de sièges entre 1760 et 1770. [...]
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