Avant les Mérovingiens, la Gaule est partagée entre une multitude de tribus qui ne cessent de se disputer l'hégémonie. Avec Clovis, qui parvient à mater la plupart des chefs locaux, commence véritablement l'histoire de France, ainsi que celle de la monarchie. C'est au premier des Carolingiens, Pépin le Bref, qu'elle doit sa première règle. En 743, lors de son second sacre, le pape déclare la personne du roi sacrée et inviolable. Il le hisse à un rang supérieur à celui de ses sujets. C'est la royauté de droit divin.
Malgré les conquêtes de Charlemagne, les Carolingiens ne savent pas conserver leur empire. Ils obéissent à des coutumes franques selon lesquelles un royaume est le patrimoine de son chef, et qu'à sa mort il doit le partager entre ses fils comme un butin. C'est le traité de Verdun (843) qui divise l'Europe en trois royaumes et trace les frontières de la France.
Hugues Capet donne à la monarchie sa seconde règle. De son vivant, il désigne son fils, Robert le Pieux, comme son unique successeur. Par ce geste, il assure la pérennité de la royauté et transforme l'élection du roi par les nobles en simple formalité. En 1328, lors de la difficile succession à la couronne, Philippe VI de Valois monte sur le trône grâce à une ancienne règle franque, dite loi salique, qui écarte les femmes de la couronne. Désormais, associée à une autre vieille coutume de droit germanique, celle de la primogéniture, seuls les fils aînés pourront hériter du royaume.
À la guerre de Cent Ans se manifeste un nouveau sentiment, celui d'appartenir à une nation et qui permet d'abolir un usage qui avait fait la faiblesse de la monarchie. Petit à petit, le royaume cesse d'être le patrimoine du roi pour devenir, à partir de Louis XI, un territoire indivisible. La notion d'État est née.
[...] En 1328, lors de la difficile succession à la couronne, Philippe VI de Valois monte sur le trône grâce à une ancienne règle franque, dite loi salique, qui écarte les femmes de la couronne. Désormais, associée à une autre vieille coutume de droit germanique, celle de la primogéniture, seuls les fils aînés pourront hériter du royaume. À la guerre de Cent Ans se manifeste un nouveau sentiment, celui d'appartenir à une nation et qui permet d'abolir un usage qui avait fait la faiblesse de la monarchie. Petit à petit, le royaume cesse d'être le patrimoine du roi pour devenir, à partir de Louis XI, un territoire indivisible. La notion d'État est née. [...]
[...] Mais, tandis qu'il s'occupait à sauver sa femme et ses filles, il fut atteint par l'armée de son père, pris et lié. Clotaire ordonna qu'il fût brûlé avec sa femme ses filles . 4.CLOTAIRE II LE JEUNE 584 - 613 - 629 Reine : Bertrude, ? - ? Fils de Chilpéric Ier (523 - 584) et de Frédégonde, il est roi des Francs de 613 à 629. Il était patient, instruit dans les lettres, craignant Dieu, généreux envers les églises et les évêques, aumônier pour les pauvres, bienveillant pour tous et plein de piété. [...]
[...] Louis XII dit le Père du peuple (Valois - Orléans) Fils de Charles d'Orléans et de Marie de Clèves. Né à Blois en 1462. Il est le cousin du roi Charles VIII, dont il épousa la veuve Anne de Bretagne afin que le duché de Bretagne restât à la France, Devenu veuf, il épousa Marie d'Angleterre sœur du roi Henri VIII. Roi de France en 1498. Il meurt en 1515. Sous son règne. Il ramène le calme et la paix dans le royaume. [...]
[...] Il épouse Louise de Vaudémont en 1575. Il est blessé mortellement en 1589 par le moine Jacques Clément. Sous son règne Il convoque les états généraux à Blois en 1588. Les guerres de religions continuent. Il meurt sans descendance et la dynastie des Valois s'éteint Henri IV Fils aîné d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret. Né à Paris en 1553. Roi de Navarre de 1562 à 1610 et de France de 1589 à 1610. Il épouse en 1572 la fille de Henri Il Marguerite de Valois et se convertit au catholicisme en 1593. [...]
[...] Charles sera vite surnommé le Grand, d'où Charlemagne. Héritier du vaste royaume de Pépin, il va encore l'agrandir jusqu'aux limites de l'Europe. Il commence par éliminer totalement la puissance lombarde et par se proclamer, en 774 roi des Lombards, bien que dans le Sud de l'Italie, il ne Parvienne jamais à se faire vraiment reconnaître. En Germanie, Charlemagne achève l'œuvre de Charles Martel, son grand-père, en déciment les Saxons par trente années de compagnes dévastatrices. Au-delà, il soumet au tribut les peuples barbares des Wendes, des Souabes, des Tchèques ainsi que les Avars de Hongrie. [...]
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