A partir de 1770, les campagnes deviennent des lieux de mécontentement, et s'accentue avec la crise économique. Les campagnes sont victimes de la hausse des prix, de la baisse des salaires, et de la hausse du chômage. On assiste à une forte augmentation des plaintes contre les « barbaries féodales ».
Parallèlement, les seigneurs cherchent à s'enrichir, au détriment même des paysans. Les seigneurs veulent améliorer la productivité et refuse le système triennal. Ils veulent revenir à l'individualisme agraire (propriétés clôturées, système d'élevage...), pris sur le modèle anglais (...)
[...] La guerre des farines (1775), les paysans du bassin parisien se révolte contre la réforme de Turgot, sur la libéralisation du commerce des grains. Ces paysans vont être soutenus par les parlementaires parisiens, qui entrent en lutte contre ces réformes. La journée des Tuiles (juin 1788). A Grenoble, les parlementaires sont exilés, mais sont soutenus par la population grenobloise. Les mouvements de révoltes urbaines se rallient aux contestations des élites. Le caractère local disparait face à une nationalisation des mécontentements, qui joue un rôle important dans la politisation. [...]
[...] En effet, le seigneur ne joue plus le rôle de protecteur et d'arbitre, dans un contexte ou les communautés connaissent de nombreuses tensions. II) Les villes : lieu de la contestation permanent A partir des 1770's des révoltes populaires ont lieu en ville. La croissance démographique profite aux villes, et permet le développement de nouvelles activités. La ville devient un lieu qui attire de plus en plus (Paris monstre démographique avec habitants). Les villes deviennent alors des espaces de contestation. Tout d'abord, contre la fiscalité royale. En effet, le pouvoir royal cherche par tous les moyens à gagner de l'argent. [...]
[...] De plus, on voit apparaitre différentes organisations (ex : Lyon, Paris qui se mettent en grève et parviennent à s'organiser entre eux. Mouvements sa nationalisent de plus en plus. Multiplication des émeutes qui deviennent de plus en plus violents, qui s'attaquent aux patrons Le 28 avril 1789, émeute contre la manufacture Réveillon (papier-peint), regroupant 400 salariés. Cette manufacture propose de diminuer les produits contre la baisse des salaires des ouvriers ( destruction des biens de productions. III) Les blocages de la société d'ordre Certains historiens (Tocqueville), considèrent que la société d'ordre disparait peu à peu. [...]
[...] Mais, cela ne veut pas dire que les distinctions ne fonctionnent plus. Opposition entre la noblesse et le reste de la société. La noblesse exprime une très grande inquiétude par rapport à ces privilèges. La noblesse va se crisper sur elle-même, et va créer des modes de distinctions : il existe une race nobiliaire (Buffon). Un certains nombre de décisions royales montre à quel point la noblesse tend à se refermer : l'Edit de Ségur (1781), déclare que pour être supérieur officier, il faut prouver son appartenance à une très vieille noblesse. [...]
[...] Le clergé et la noblesse de la population) détiennent près de 50% de la richesse française. - Société inégalitaire. La crise économique que connait le royaume de France pendant la R.F va renforcer les différences sociales. Le peuple des campagnes, passe à la barbarie féodale A partir de 1770, les campagnes deviennent des lieux de mécontentement, et s'accentue avec la crise économique. Les campagnes sont victimes de la hausse des prix, de la baisse des salaires, et de la hausse du chômage. [...]
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