Révolution française de 1789, monarchie, Louis XVI, clergé, noblesse, tiers-État, prise de la Bastille, Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, Maximilien Robespierre, règne de la terreur, guillotine, Empire napoléonien, Révolution haïtienne, colonisation, esclavage, Toussaint Louverture, Constitution de 1795, Directoire
Tout au long du XVIIIe siècle, la France fait face à une crise économique croissante. La population en croissance rapide dépasse déjà l'offre. L'hiver rigoureux de 1788 a apporté la famine et la famine généralisée à la campagne. La hausse des prix à Paris déclenche les « émeutes du pain ». En 1789, la France tombe. Les nobles ont refusé de payer plus d'impôts et les paysans ne pouvaient tout simplement pas. Même le riche roi Louis XVI, plus amateur de chasse et de serrurerie que le gouvernement, se rend compte que la crise se profile. Il a convoqué une triade de conseils composés du clergé catholique romain (premier État), des nobles (second État) et de tous les autres (tiers État).
[...] En septembre 1792, la nouvelle convention nationale déclare la France république et abolit la monarchie. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné. Sa tête coupée a été exhibée devant les milliers de personnes rassemblées, et accueillie par les cris de « Vive la République » » IV. La Dame de la Guillotine ou le règne de la terreur Le 5 septembre 1793, Maximilien Robespierre entame son règne de terreur en réponse à l'invasion de la France par les troupes étrangères. Des milliers de soi-disant contre-révolutionnaires ont été massacrés ; les estimations vont de 14 000 à 40 000. [...]
[...] Après la défaite des armées espagnole et britannique, Tucson a commencé à se diriger vers l'indépendance de la France. Avec Toussaint, gouverneur à vie, Saint-Domingue restait techniquement une colonie française, mais agissait comme un État indépendant. En 1802, Napoléon Bonaparte, qui avait pris le pouvoir en France en 1799, tenta de rétablir l'esclavage aux Antilles par la force politique et militaire. Toussaint est capturé et exilé, mais les combats se poursuivent sous la direction de Jean-Jacques Dessalines et Henri Christophe. Le 1er janvier 1804, de Salines se déclare souverain de la nouvelle nation, Haïti, un « lieu supérieur ». [...]
[...] Napoléon finira par se déclarer « Empereur de France ». John Adams craignait une issue aussi chaotique : une telle révolution, croyait-il, ne conduirait pas à la démocratie, mais à la tyrannie. La France a aboli la monarchie et s'est retrouvée sous le règne d'un empereur. Des années plus tard, Thomas Jefferson a admis qu'il avait eu tort de soutenir la Révolution française. En effet, il a dit : « Vos prophéties, écrivait-il à Adams S'est avéré plus vrai que le mien . [...]
[...] La révolution bourgeoise en France (1789-1815) I. Le contexte économique Tout au long du XVIIIe siècle, la France fait face à une crise économique croissante. La population en croissance rapide dépasse déjà l'offre. L'hiver rigoureux de 1788 a apporté la famine et la famine généralisée à la campagne. La hausse des prix à Paris déclenche les « émeutes du pain ». En 1789, la France tombe. Les nobles ont refusé de payer plus d'impôts et les paysans ne pouvaient tout simplement pas. [...]
[...] Alors que le roi Louis XVI reste le chef d'État nominal, l'Assemblée nationale détient tout le pouvoir législatif. Le 20 juin 1791, Louis et sa famille, dont la reine Marie-Antoinette d'Autriche qu'il méprisait, tentèrent de fuir la France et furent capturés. L'Assemblée législative nouvellement formée espérait répandre la révolution dans toute l'Europe. En avril 1792, la France déclare la guerre à l'Autriche. La guerre tourna mal et Louis XVI fut mis en cause. Il a été accusé de trahison, déchu de ses titres et emprisonné. [...]
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