Le 5 novembre 1605 est découverte à Londres la fameuse « Conspiration des Poudres ». D'anciens officiers catholiques, en relation avec les gouvernants espagnols et peut-être les jésuites, envisagent de faire sauter le Parlement de Westminster le jour même de la séance inaugurale, en présence du roi et de ses ministres. Mais l'un des conjurés, Guy Fawkes, est arrêté alors qu'il s'apprête à mettre le feu à 36 barils de poudre. Ces conjurés reprochent au roi anglican Jacques Ier Stuart son intolérance à leur égard comme envers les puritains. Ils sont contraints à la fuite ou exécutés sitôt découverte leur conspiration...
[...] De retour à Londres, il fait épurer le Parlement de ses éléments récalcitrants et obtient de ce Parlement croupion expurgé et réduit à une centaine de membres, la condamnation à mort du souverain La mort d'un roi. Charles Ier Stuart, roi d'Angleterre, est décapité à Whitehall, près de Westminster, le 30 janvier 1649 (selon le calendrier julien en vigueur en Angleterre à cette époque). Il a 49 ans. Pendant tout son règne, le roi avait combattu les parlementaires et les puritains anglicans. Les Têtes rondes lui reprochaient de gouverner en monarque absolu. [...]
[...] Le roi a eu deux filles, Mary et Anne, d'un premier mariage. Il se remarie et a la satisfaction d'avoir un garçon. Avec la naissance de cet héritier, en 1688, les Anglais craignent un renforcement de la dynastie catholique des Stuart. Ils font appel au stathouder (ou gouverneur) de Hollande, Guillaume III de Nassau-Orange. Celui-ci, qui tient son nom de la ville d'Orange, en Provence, est le petit- fils de Charles Ier et l'époux de Mary, fille aînée de Jacques II. [...]
[...] Toutefois, les troubles civils ne prendront fin qu'en 1688, avec l'avènement d'une solide monarchie parlementaire, au terme de la Glorieuse Révolution Cette heureuse et glorieuse révolution, sans effusion de sang, met fin aux dissensions religieuses et entraîne l'instauration en Angleterre d'une monarchie parlementaire. VII. D'une Révolution à l'autre Charles II. Charles II, jouisseur et cynique, est confronté aux malheurs de la peste et au Grand Incendie de Londres en 1666. En matière politique, il louvoie entre les libéraux et les partisans de l'absolutisme, ainsi qu'entre les anglicans et les catholiques. C'est alors qu'un certain Titus Oates dénonce un prétendu complot jésuite et papiste contre le roi et les anglicans. Il s'ensuit une vive émotion dans le pays. [...]
[...] C'est alors qu'il commet la maladresse de vouloir en finir avec ses ennemis. Le 4 janvier 1642, il se présente lui-même aux Communes et s'installe à la place du Speaker avec l'intention d'exiger l'arrestation des cinq chefs de l'opposition parlementaire, dont le populaire Pym. Mais ceux-ci ont pris les devants et se sont réfugiés à la Cité de Londres, sous la protection de la milice bourgeoise. Vaincu, le roi se retire du Parlement sous les huées. Il juge plus sage de quitter la capitale. V. [...]
[...] Le règne de Charles Ier. A son avènement en 1625, à l'âge de 25 ans, Charles Ier, fils de Jacques Ier, est apprécié pour sa réserve et ses bonnes manières. Mais son goût pour le pouvoir personnel et son mariage avec Henriette de France, sœur de Louis XIII et bonne catholique, le rendent à son tour impopulaire. L'homme le plus influent du royaume est le beau Georges Villiers, Ier duc de Buckingham. Il introduit à la Cour des mœurs dissolues et une mode exubérante, avec cheveux longs et dentelles, qui scandalisent la bourgeoisie puritaine. [...]
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