Les historiens Jacques Gaudechot et Palmer émirent la thèse selon laquelle la Révolution française s'insérait dans une révolution atlantique qui s'étire en 1770 et 1848 et qui se marque par une montée générale des aspirations démocratiques contre l'absolutisme et les aristocraties. Palmer défend l'idée qu'il existe une révolution commune à l'Europe. Barnave écrit qu'il y a une révolution européenne.
Condorcet développe le thème d'un rapprochement entre les deux révolutions. Enfin, le journaliste révolutionnaire Camille Desmoulins fonde un journal Les révolutions de France et de Brabant pour montrer qu'elles sont liées. Cette thèse présente l'inconvénient de diluer le mouvement américain dans une vague internationale.
[...] Cette révolution brise l'image traditionnelle en France du sauvage. Désormais les Américains sont un exemple. Il y a donc un rêve américain qui va perdurer jusqu'à la révolution française où français ont leurs propres rêves. En définitive, la Révolution française a un cheminement, une durée et une multiplicité d'apports qui la différencient de la révolution américaine. Elle n'est pas sa fille, car elle fut politique et sociale, elle apporte un couple nouveau (nation révolution). Tous les nationalistes du XIXe siècle et du XXe siècle ont pris la caution française jusqu'à 1917. [...]
[...] BARNAVE écrit qu'il y a une révolution européenne. CONDORCET développe le thème d'un rapprochement entre les deux révolutions. Enfin, le journaliste révolutionnaire Camille DESMOULINS fonde un journal Les révolutions de France et de Brabant pour montrer qu'elles sont liées. Cette thèse présente l'inconvénient de diluer le mouvement américain dans une vague internationale. Section 1 : Les apports de la révolution conservatrice américaine Les colons américains sont les premiers à se révolter contre une monarchie et obtenir leur liberté. Il n'y a pas une longue maturation intellectuelle, mais ce sont les premiers à passer de l'idée au fait. [...]
[...] Le second apport est la Constitution écrite de 1787. Section 2 : L'esprit de la révolution Les colons américains vivent dans un monde neuf non féodal. Il n'y avait pas de pouvoir central à détruire dans les colonies. Les libéraux américains n'ont pas la même attitude que les libéraux européens vis-à-vis du pouvoir. TOCQUEVILLE le perçoit lorsqu'il dit que l'Américain n'a pas eu à endurer une révolution démocratique. Il n'y a pas de législateur voulant fonder une nouvelle société. Ils avaient une société libre. [...]
[...] La révolution américaine n'est pas bourgeoise, car ce concept n'est pas utilisé dans les colonies. Ils n'ont pas les obsessions européennes. Ils croient en la pensée de LOCKE comme un ensemble de principes évidents et justes. En sortant de la révolution, les institutions américaines sont celles des colonies, moins un roi et plus un parlement. Ils n'ont rien détruit, ils n'ont pas créé une nouvelle société. TOCQUEVILLE écrit : L'Américain est libre sans avoir à le devenir Il n'y aucune idée de fuite en avant. [...]
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