A partir de septembre 1792, dans la Convention, affrontement entre montagnards/girondins. Mais les montagnards vont prendre le dessus grâce aux sections populaires. Le 2 juin 1793, ils envahissent l'espace de la représentation : la Convention. Ils se saisissent des Girondins. Mais le 4 et 5 septembre 1793, la Convention, dominée par les montagnards, est encore envahie par les sections populaires. Les membres de ces sections « les enragés » vont faire voter une série de lois, concernant la justice, la régulation de l'économie... La pression des sans culottes met « la terreur à l'ordre du jour ». La terreur : politique sociale, mobilisation militaire, mode de gouvernement qui cherche à empêcher la prise de pouvoir par le peuple (...)
[...] Jacques Roux menace les députés de la convention. Le 13 juillet 1793 : assassinat de Marat par Charlotte Corday ( véritable martyre. C'est un corps victime de la contre révolution. On va montrer la pourriture du corps de Marat, car il doit faire réagir. David, nouvel ami de Robespierre, peint Marat en héros antique et calme. Mais, il faut éteindre la passion du peuple à travers l'iconographie. Sous la conduite des enragés, la section populaire rentre dans la Convention et font voter plusieurs lois importantes, comme le 11 septembre 1793 où la convention vote un prix maximum du blé, et légitime la création d'une armée révolutionnaire dont les membres sont recrutés au sein des sections populaires. [...]
[...] Le peuple pourra encore plus intervenir dans la politique avec le droit à la pétition dans la fabrication des lois. Les Montagnards tentent de répondre le plus possible aux revendications du peuple. Mais cette constitution ne sera jamais appliquée à cause de la Terreur, régime d'exeption qui marche sans constitution. De 1793 à 1794, un grand nombre de lois sociales vont être faite pour augmenter les conditions de vie populaire. Dès le 24 juin, Robespierre devient un adversaire des enragés. [...]
[...] Quelle peine pour le roi ? Nouvelle opposition Montagnards/Girondins. Pour Robespierre, la mort du roi permet de tourner une page et de bien débuter la république ( succès des Montagnards. Le 21 janvier 1793 : exécution du roi. Pour les autorités, il faut éviter les effets de la mort du roi. Il faut rendre invisible la mort du roi, pour éviter de transformer le roi en martyre. Au même moment, au palais royal, un Montagnard, Félix Le Pelletier va être assassiné par un garde royal. [...]
[...] Mise en place de résistances dans différents départements, qui refusent cette levée. Début mars 1793, la Convention est informée de ces révoltes, qui attaquent les autorités départementales (le 10 mars 1793 : prise de Machecoul). La Vendée est amalgamée avec la contre révolution. La Convention décide d'envoyer des gardes nationales pour rétablir l'ordre. Mais, face à cette répression, les vendéens se posent comme des contre révolutionnaires : membres de l'armée royale et catholique. Radicalisation de la lutte au sein même de la république. [...]
[...] La république est assiégée. II) La mobilisation populaire ( Juin-Juillet 1793) Du 31 mai au 2 juin 1793, les sans culottes envahissent la Convention et arrêtent les Girondins. Les sans-culottes mettent en pratique le principe selon lequel il est légitime de vouloir renverser un gourvernement quand le peuple se sent trahi par ses représentants ( réactions négatives. De juin à décembre 1793, plusieurs grandes villes manifestent leur désaccord contre le "coup d'état populaire" comme à Lyon, à Marseille ou à Caen. [...]
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