Burke met en avant l'importance de la circulation des hommes, des textes et des images à la Renaissance. Il distingue trois diasporas : une première, mythique, est celles des réfugiés grecs après la chute de Constantinople, auxquels est attribuée la résurrection des études. La deuxième diaspora est celle des Italiens ; la troisième, celle des Allemands. Enfin, cet essai met en avant la réception, comme processus actif d'assimilation et de transformation, et non comme simple diffusion des idées...
[...] Des femmes s'illustrent également dans les autres arts. Les femmes peintres célèbres sont : Catherine van Hemesseb aux Pays-bas ; Levina Teerlinc en Angleterre ; Sofonisba Anguissola et Lavinia Fontana en Italie. Le cas d'Anne Coxcie est très rare : fille de sculpteur, elle reprend le métier de son père. L'auteur conclue ce chapitre sur l'idée que la Renaissance tardive est la période de la plus grande extension sociale et géographique du mouvement. Des milieux très divers s'approprient et adaptent des idées et des formes n'ayant séduit jusque là que peu d'adeptes. [...]
[...] Il est davantage question de processus circulaire ou de réaction en chaîne : des manières de voir en évolution ont créé une demande pour de nouveaux types de textes et d'images, qui ont eu à leur tour un impact sur les visions du monde. Les hommes ont appris à percevoir la nature comme pittoresque ou leur propre vie comme un récit. L'idée de découverte est depuis longtemps associée à celle de Renaissance. Le terme lui-même est en usage à la Renaissance dans le contexte géographique. [...]
[...] La fin du XVIè siècle voit naître les théâtres permanents et les pièces profanes dans plusieurs régions d'Europe [l'hôtel de Bourgogne inaugure ses activités en 1548 à Paris]. K. Les Réformes Les rapports entre l'humanisme et les Réformes catholiques et protestantes sont complexes. Il a toujours existé une tension entre valeurs chrétiennes et tentatives de ressusciter une réalité païenne. Cependant, certaines grandes figures de la Réforme approuvent la Renaissance et considèrent ses acteurs comme des précurseurs. Luther encourage ainsi Melanchthon à enseigner les humanités à l'université de Wittenberg. [...]
[...] Les Hongrois s'identifient ainsi aux Huns, les Polonais aux Sarmates, les Danois aux Cimbres, les Espagnols et les Suédois aux Goths. Johannes Magnus, archevêque d'Uppsala, en exil à Rome après la Réforme suédoise, écrit une Histoire des Goths (1554) dans laquelle il contredit la vision humaniste traditionnelle : les Goths sont pieux, épris de liberté et même ennemis de la barbarie H. Humanisme, musique et philosophie naturelle Les disciplines sur lesquelles se penchent les humanistes sont très diverses. Un paradoxe se révèle dans l'étude qu'ils font de la nature. [...]
[...] séjours de Pétrarque, et du peintre Simone Martini]. Le déclin est amorcé cependant après le retour du pape à Rome, et surtout au début du XVè siècle. Paris est gagnée également très tôt par l'intérêt pour l'Antiquité classique, la culture italienne et les études libérales [ex. fin XVe de Jean de Montreuil et Gonthier Col qui étaient au service d'un grand mécène, Jean duc de Berry frère de Charles V et de Philippe le Hardi - Il possédait une collection où ce qui est appelé gothique côtoie les œuvres all'antica : à l'image des artistes et mécènes italiens avant la fin du XV le duc de Berry ne ressent apparemment pas ces styles différents comme contradictoires]. [...]
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